29-04-2024 11:04 AM Jerusalem Timing

Aveu d’un jihadiste Tunisien : l’ASL grouille de bandits.

Aveu d’un jihadiste Tunisien : l’ASL grouille de bandits.

Les médias se sont mis à dévoiler le vrai visage des insurgés en Syrie

En Tunisie, les aveux d’un milicien salafiste tunisien de retour de la Syrie ont révélé des vérités pas tout à fait nouvelles sur la milice de l'Armée syrienne libre (ASL). Mais lesquelles peuvent constituer une nouveauté pour les Tunisiens. ce n'est que dernièrement que les médias se sont mis à révéler la réalité de ce qui se passe en Syrie.  

Dans un reportage diffusé par la télévision Tunisienne, Abou Zeid le tunisien qui s’est rendu en Syrie via la Libye puis la Turquie depuis 8 mois indique que la plupart des membres de cette milice ne sont que des bandits et des pilleurs. Ils révèlent qu’ils ne se ménagent pas de dérober tout ce qu’ils veulent, des appartements, des voitures,..., en taxant leur possesseurs d’être des « chabbihas du régime ».

Sur fond d’image le montrant dans plusieurs endroits en Syrie, ou en train de fredonner des chants révolutionnaires ou religieux, il assure que les miliciens de ces bandes présentés dans les medias comme étant les symboles de la révolution sont approvisionnés en grandes quantités d’armements qu’ils vendent pour l’Irak et d’autres pays. Selon lui, même ceux qui apportent de l’argent des Qataris ne sont que des agenciers qui volent une grande partie de cet argent et le placent dans un compte bancaire en Turquie.

Abou Zeid indique que les miliciens étrangers, dont les Tunisiens, distribués dans les différentes régions syriennes sont placés par les chefs de milices sur les premières lignes des batailles pour qu’ils soient les premiers à mourir. Certains d’entre eux ont même été livrés par des miliciens de l’ASL aux autorités syriennes en échange de sommes d’argent.

«  Alors qu’on combattait pour eux, certains jouaient aux cartes et se promenaient dans les positions arrières », assure-t-il, déconseillant aux jeunes tunisiens de se rendre en Syrie, pour laisser faire les syriens eux-mêmes.