20-05-2024 11:00 AM Jerusalem Timing

Le régime bahreïni torture les détenues et les force à se dénuder

Le régime bahreïni torture les détenues et les force à se dénuder

Le Bahraïn livré à ses bourreaux par la communauté internationale


Un certain nombre de détenus dans les cellules du régime bahreïni  ont dénoncé les actes de torture a rapporté dans un communiqué l'opposition bahreïnie la  coalition des 14 Février.

Le communiqué fait état de différents types de torture durant leur détention: le témoignage Sayydat  Rayhana Moussawi dénonce comment on l'a forcé avec humiliation de se déshabiller deux fois.

Au cours de sa première audience au tribunal qui s'est tenue Jeudi, Rayhana a déclaré devant le juge que  "les enquêteurs l'ont déshabillé de tous ses vêtements et l'ont traité d'une manière undigne et audieuse" a rapporté son avocat Manara Makki.

Le témoignage de Rayhana a profondément touché les détenus qui participaient à la réunion de jeudi (soit 8 sur 50 hommes accusés dans l'affaire), qui n'ont pas pu retenir leurs cris en pleurs  . Ainsi, le  détenu  Hamid Safi n'a pu contenir ses émotions ni sa colère le poussant à crier à la condamnation du crime, ce qui a incité certains participants à le calmer.

Par ailleurs, le  militant des droits de l'homme, Naji Fatil a brandi  sa chemise  pour la deuxième fois pour montrer aux juges  les marques de la torture qu'il a subi. Fatil a  souligné qu'il est un  militant des droits de l'homme, qu'il pratique publiquement cette fonction exigeant  sa libération immédiate.

À son tour, le  militant Mohammad Sanqice s'est présenté  devant le juge, avec une main fracturée  et un  collier de plâtre autour de son cou: il a énuméré  les actes de violence qu'il a subi de la part des hommes de la sécurité . Et comme réponse , le juge a ajouté un nouveau chef d'accusation: la résistance aux hommes de la sécurité."

Les 9 accusés de ce qu'on appelle la cellule du  14 Février ont dénoncé au cours de leur audience  des tortures physiques et l'offense dirigée  aux symboles de la communauté chiite . L'audience était censée permettre à  41 accusés de se défendre, ce qui n'a pas été le cas : la séance a été reporté au  25 Juillet  avec le maintien en détention de tous les accusés sans exception.


A ce titre, le militant politique et blogueur Abdel Imam Nader  a écrit " qui est ce bourreau qui a forcé Rayhana à se dévêtir  de ses vêtements et qui a reçu la visite du  Premier ministre pour le féliciter de son acte et le rassurer  que la loi ne s'applique pas. Le gouvernement a raison quand  il a affirmé qu'il ira plus loin que le rapport de Bassiouni : ce que nous avons entendu de Rihanna et Naji et Sanqice le dépasse de loin. "

Interrogé par l'agence d'information Farsnews, Abdel Imam s'interroge: " comment aurait-on réagi si la jeune femme Rayhana Moussawi était syrienne : toutes les associations humanitaires , les médias aurait un tel acte méprisable et inhumain".

Un membre de l'Observatoire des droits de l'homme, Adel Ali, a déclaré que "le silence à de tels actes encourage le harcèlement des femmes en détention  et leur déshabillement  et de s'interroger : "N'est-ce pas une honte ce qui se passeavec les femmes de notre patrie?"

Et de conclure: "les femmes de notre patrie sont humiliées et mal traîtées par le régime bahreïni,  que reste-t-il encore à dire sur ce régime?"