16-05-2024 02:24 PM Jerusalem Timing

Amnesty accuse Bahreïn de torturer des enfants en détention

Amnesty accuse Bahreïn de torturer des enfants en détention

Sur le terrain, 1.000 jours se sont écoulés depuis le début de la révolution à Bahreïn et la présence du peuple sur la scène et son insistance sur ses revendications prouve que le peuple est en position de force..

Amnesty International a accusé, lundi 16 décembre, les autorités de Bahreïn de torturer des enfants, arrêtés lors des protestations qui secouent ce petit pays du golfe Persique depuis 2011.

« Des dizaines d'enfants ont été battus et torturés en détention au cours des deux dernières années », écrit l'organisation de défense des droits de l'homme, ajoutant que certains avaient été « menacés de viol pour leur extorquer des aveux ».

 « En arrêtant et détenant des suspects mineurs, les autorités de Bahreïn affichent un mépris flagrant de leurs obligations internationales en matière de droits de l'homme », estime Saïd Boumedouha, directeur adjoint d'Amnesty pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord.

« Tous les mineurs, qui n'ont commis aucune infraction reconnue, doivent être libérés immédiatement», demande-t-il, en invitant les autorités de Manama à enquêter sur « toutes les allégations de torture et de mauvais traitements».

Selon l'organisation, au moins 110 adolescents âgés de 16 à 18 ans ont été détenus à Dry Dock, une prison pour adultes, pendant leur interrogatoire ou leur procès pour participation à des manifestations.

Les enfants de moins de 15 ans, condamnés et détenus dans un centre pour mineurs, sont victimes d'abus la nuit lorsque les agents sociaux terminent leur travail en fin de journée, indique encore l'ONG.

Sur le terrain,  1.000 jours se sont écoulés depuis le début de la révolution à Bahreïn et la présence du peuple sur la scène  et son insistance sur ses revendications  prouve que le peuple est en position de force et le régime de faiblesse, a déclaré l'ancien parlementaire bahreïni.

 « Depuis mars 2011, le régime a commencé la répression du peuple en recourant à la force et violence, mais son option militaire a échoué », a affirmé Jalal Firuz, ancien représentant de l'Association de l'entente islamique (Wefaq).

 Même avec l'arrestation des milliers de personnes le régime au pouvoir n'a pas réussi à parvenir à ses objectifs, a-t-il poursuivi avant d'ajouter : actuellement plus  de 3 milles opposants sont détenus dans les prisons du régime.

" Le règlement de la crise à Bahreïn passe seulement par la réalisation des réformes réelles et la réduction de la prérogative et pouvoir de la famille royale", a-t-il précisé avant d'indiquer : de telles solutions  favorisent le terrain à l'application des lois et la participation réelle du peuple à la gestion du pays et de son sort.

L'opposition de Bahreïn se prépare à commémorer l’anniversaire de la  « la fête des martyrs », à travers des campagnes de désobéissance civile organisées dans toutes les régions du pays.


Un événement qui coïncide avec deux autres célébrations officielles : la fête nationale et la fête dite  des assises.


Le mouvement de la  rébellion du Bahreïn a appelé à une large participation de masse  à la fête  des martyrs , invitante le peuple à porter le deuil et à la fermeture des magasins , et à organiser  des marches et des manifestations  dans la capitale Manama .

Il a également appelé tous les mouvement d’opposition notamment celui du Droit,  le courant de la fidélité,  le mouvement des libres du Bahrein, la  Coalition des Jeunes du 14 Février le courant du travail missionnaire à adopter durant ces deux jours un seul  slogan « nos martyrs : les torches de la liberté » .


En outre , le mouvement de la  rébellion du  Bahreïn  a invité les habitants des régions à se mobiliser et à publier des déclarations au nom de la population de chaque région. Le mouvement a exhorté les gens à s’abstenir durant ces deux jours de ne pas se rendre au marché , ni aux  centres commerciaux , ni aux  parcs, ni aux  restaurants , d’ arrêter les transactions bancaires , de n’accomplir aucune formalité administrative , de fermer les magasins du matin jusqu’au soir , d’ éviter l'utilisation de moyens de transport public et privé , sauf en cas de nécessité , ainsi que des manifestations dans la capitale Manama .


Parallèlement à ces appels aux manifestations et à la désobéissance civile un porte-parole du gouvernement de Bahreïn  a déclaré que « la violence et tout acte de vandalisme seront traités partout et en aucun cas tolérés , car le peuple du Bahreïn a le droit de célébrer son histoire les  16 et 17 Décembre surtout que ces jours symbolisent des événements nationaux dans le Royaume de Bahreïn ».