02-05-2024 10:29 AM Jerusalem Timing

L’Algérie et le Venezuela veulent défendre le prix du pétrole

L’Algérie et le Venezuela veulent défendre le prix du pétrole

L’Arabie saoudite dément mener une "guerre des prix" du pétrole.

L'Algérie et le Venezuela veulent "défendre" le prix du pétrole qui a perdu 30 % de sa valeur, a assuré mercredi à Alger le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Rafel Ramirez faisant état d'une "coopération accrue" entre les deux pays à ce sujet.

"Nous avons évoqué le marché pétrolier international et réaffirmé notre position à défendre le prix du pétrole", a affirmé le ministre vénézuélien après avoir été reçu par le président Abdelaziz Bouteflika.

Selon lui, il y a une "convergence de vues" entre les deux pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole qui doit se réunir le 27 novembre à Vienne pour discuter de la question des prix.

Le Venezuela, "en tant que pays membre de l'Opep coordonne ses positions" avec les autres pays membres de cette organisation pour "défendre un prix juste" du pétrole, a ajouté Rafael Ramirez cité par l'agence algérienne APS.

L'Arabie saoudite dément mener une "guerre des prix" du pétrole    

L'Arabie saoudite a démenti mercredi mener une "guerre des prix" du pétrole à l'heure où les cours du brut continuent de flancher.

"Les discussions sur une guerre des prix relèvent d'un malentendu --délibéré ou non-- et n'ont aucun fondement dans les faits," a dit le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi dans un discours à Acapulco (Mexique) dont le texte a été transmis à la presse.

Ryad a précipité la chute des cours du Brent, le brut coté à Londres, passés de 112 dollars le baril en juin à 80 dollars aujourd'hui, en réduisant le prix du baril vendu aux Etats-Unis tout en relevant celui à destination de l'Asie.

Selon le ministre, les spéculations sur un changement de la stratégie saoudienne ne sont toutefois que des "conjectures grotesques et inexactes".

"Nous ne cherchons ni à politiser le pétrole ni à nous allier contre quiconque. Pour nous, c'est une question d'offre et de demande. C'est du pur business", a-t-il prétendu.

Les prix continuaient de baisser mercredi. Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en décembre a cédé 76 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), pour s'établir à 77,18 dollars, son plus bas niveau depuis trois ans.

Sur l'Intercontinental Exchange (ICE) à Londres, le Brent est passé temporairement sous la barre des 80 dollars pour la première fois depuis 2010.