18-04-2024 07:08 PM Jerusalem Timing

Les Bourses du Golfe dévissent avec la dégringolade des cours du brut

Les Bourses du Golfe dévissent avec la dégringolade des cours du brut

Les marchés du Golfe continuent de subir l’impact de la décision de l’Opep.

Les Bourses des monarchies pétrolières du Golfe dévissaient mardi sur fond de dégringolade des cours du brut et d'importantes pertes sur les grandes places financières mondiales.

La Bourse de Dubaï était en chute libre, lâchant plus de 7% peu après l'ouverture du marché et semblait s'approcher du seuil psychologique des 3.000 points.

Depuis que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a maintenu fin novembre inchangé son plafond de production de brut malgré la chute des cours, l'indice de Dubai Financial Market (DFM) a perdu plus de 30% de sa valeur et évoluait actuellement à un plus bas en 12 mois.

La Bourse de Dubaï a été la plus volatile des sept bourses arabes du Golfe parce qu'elle est la plus exposée aux marchés et aux investisseurs internationaux, selon des courtiers.

Les autres marchés du Golfe continuent de subir l'impact de la décision de l'Opep.

La Bourse d'Abou Dhabi, la deuxième des Emirats arabes unis, reculait de 4% peu après l'ouverture et son indice était de 4.039,18 points, largement en dessous de son niveau de clôture de 2013. Tous les secteurs étaient dans le rouge.

La Bourse du Qatar, le deuxième plus grand marché du monde arabe après celui d'Arabie saoudite, chutait aussi de 4% sous le seuil psychologique des 11.000 points avant de se redresser légèrement.

La Bourse du Koweït perdait 1,5% sous la barre des 6.200 points alors que le petit marché de Mascate reculait de quelque 0,5%.

Le marché saoudien ouvrait plus tard dans la journée.

Le pétrole poursuivait son repli mardi en Asie, à de nouveaux plus bas en cinq ans, dans un contexte de ralentissement de l'économie mondiale.

Le baril de référence (WTI) pour livraison en janvier perdait 24 cents, à 55,67 dollars, le baril de Brent pour livraison en janvier également cédant 22 cents, à 60,84 dollars. Il s'agit de niveaux jamais vus depuis 2009.

Lundi à la clôture, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en janvier a perdu 1,90 dollar sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 55,91 dollars, son plus bas niveau depuis début mai 2009.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a clôturé à 61,06 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 79 cents par rapport à la clôture de vendredi, terminant à son plus bas depuis début juillet 2009.