05-05-2024 05:02 PM Jerusalem Timing

La Tunisie promet une guerre "sans pitié" contre le terrorisme

La Tunisie promet une guerre

Les deux assaillants identifiés.

Le président tunisien a promis de "combattre sans pitié" le terrorisme après l'attaque au musée du Bardo, en plein Tunis, dans laquelle ont péri 17 touristes étrangers et deux Tunisiens.

"Je veux que le peuple tunisien comprenne que nous sommes en guerre contre le terrorisme (...). Je veux que le peuple tunisien se rassure (...) ces traîtres seront anéantis", a également lancé le président, Béji Caïd Essebsi, dans une allocution télévisée mercredi soir. Il faisait notamment allusion aux takfiristes de Daesh.

Plus tôt, il avait dit à l'AFP que les autorités faisaient tout pour éviter qu'un tel "désastre" ne se reproduise.

Les deux assaillants identifiés

Pour sa part, le Premier ministre tunisien Habib Essid a identifié les deux assaillants du musée du Bardo mercredi comme Yassine Abidi et Hatem Khachnaoui, deux noms à consonance tunisienne.

Selon le porte-parole du ministère de l'Intérieur, il s'agit "probablement" de Tunisiens.

Ni le Premier ministère ni le ministère de l'Intérieur n'ont donné d'autres indications sur ces deux individus.

Le Premier ministre a aussi fait état de deux ou trois complices possibles.

Dix-neuf personnes --17 touristes et deux Tunisiens -- sont mortes dans l'attaque à l'arme automatique mercredi contre le musée du Bardo.

L'attaque, qui a duré environ quatre heures, n'a pas été encore revendiquée.

Selon le Premier ministre, les assaillants ont ouvert le feu sur les touristes alors qu'ils descendaient de leur bus et ont ensuite été pourchassés dans les couloirs du musée.

Pour Mohsen Marzouk, conseiller politique du président tunisien, l'attaque "vise notre économie", une référence à l'importance pour la Tunisie du secteur touristique. "Mais il ne faut pas que nous laissions ce coup nous affecter. Et je suis sûr que le monde gardera sa confiance en nous."

Des centaines de Tunisiens ont manifesté dans le centre de la capitale en scandant "Tunisie libre, le terrorisme dehors".

Avec AFP