19-05-2024 03:56 PM Jerusalem Timing

Nucléaire : "accord à portée de main", il faut encore la "volonté politique"

Nucléaire :

"On arrive à de vraies décisions", a commenté le chef de la diplomatie américaine John Kerry.


   Un accord sur le programme nucléaire de l'Iran est "à portée de main" mais il faut encore la "volonté politique", a twitté un diplomate iranien présent à Vienne alors que les négociations sont entrées dans la dernière ligne droite.

"Un accord est à portée de main. Il nécessite seulement de la volonté politique à ce stade", a écrit dimanche Alireza Miryousefi sur son compte twitter.

 "On arrive à  de vraies décisions", a commenté le chef de la diplomatie américaine John Kerry dimanche matin, au lendemain de discussions qualifiées de  "positives" avec son homologue iranien Mohammad Javad Zarif.

"Il nous reste un petit nombre de points difficiles à régler, mais je reste optimiste", a ajouté le secrétaire d'Etat, qui a assisté à la messe dominicale en la cathédrale Sainte-Etienne.

En écho, son homologue européenne, Federica Mogherini, a twitté que les négociations étaient entrées dans "des heures décisives".

La veille au soir, une source proche des négociations a affirmé à l'AFP que "98% du texte était fini", et qu'il fallait désormais des "décisions politiques" pour surmonter les deux ou trois derniers points de blocage.

Depuis quinze jours, le groupe P5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) tente de finaliser un accord avec l'Iran qui garantisse le caractère strictement civil de son programme nucléaire, en échange de la levée des sanctions internationales.

Les discussions censées se terminer le 30 juin ont été reportées à trois reprises avec une énième date-butoir fixée à lundi.

A l'approche de cette échéance, le rythme des réunions s'est accéléré samedi, avec des échanges au niveau ministériel jusqu'au milieu de la nuit entre Kerry, Zarif et leurs homologues français, allemand, britannique et européen.
   Le ballet diplomatique s'est poursuivi dimanche.

Absent depuis plusieurs jours de la capitale autrichienne, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov était attendu dans l'après-midi au palais Coburg, qui abrite les pourparlers.