29-04-2024 05:35 AM Jerusalem Timing

Arabie: le pèlerinage à La Mecque a commencé pour deux millions de fidèles

Arabie: le pèlerinage à La Mecque a commencé pour deux millions de fidèles

L’Arabie saoudite a mobilisé plus de 100.000 policiers pour assurer la sécurité du hajj qui se déroule sur fond de menaces takfiristes et de risques liés à une épidémie du coronavirus MERS.

Des centaines de milliers de musulmans en Arabie saoudite ont commencé mardi à faire mouvement de La Mecque vers la vallée proche de Mina au premier jour du hajj, l'un des plus grands pèlerinages annuels du monde.

Plus de deux millions de fidèles doivent effectuer le hajj cette année, selon les autorités saoudiennes qui ont déjà été confrontées le 11 septembre à un grave accident --l'effondrement d'une grue sur la Grande mosquée de La Mecque-- ayant fait 108 morts et 400 blessés, dont des pèlerins étrangers.

Le fidèle se prépare au hajj par l'"Ihram": la proclamation de son intention d'effectuer ce rite spirituel. En arrivant dans un périmètre fixé autour de La Mecque, il doit être purifié et ne doit porter que des pièces de tissu blanc non cousues pour les hommes, alors que les femmes portent des habits couvrant entièrement le corps à l'exception des mains et du visage.

La foule a commencé à se rendre tôt mardi matin, à pied, en bus ou en train, dans la vallée de Mina, à quelques kilomètres à l'est de La Mecque, où une immense ville de toile a été érigée.

Appelée journée de la "Tarwiah", cette première étape du hajj voyait les pèlerins, dans les temps anciens, abreuver leurs montures et faire des provisions en eau pour rallier le Mont Arafat, à 10 kilomètres au sud-est de Mina.

Le stationnement sur le Mont Arafat pour une journée de prières prévue mercredi est le moment fort du hajj, l'un des cinq piliers de l'islam que tout fidèle est supposé accomplir au moins une fois s'il en a les moyens.

L'Arabie saoudite a mobilisé plus de 100.000 policiers pour assurer la sécurité du hajj qui se déroule sur fond de menaces takfiristes et de risques liés à une épidémie du coronavirus MERS.

Avec AFP