14-05-2024 03:08 PM Jerusalem Timing

La "menace russe": la rengaine US béton qui justifie tout

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La "menace russe" a en outre été relayée à plusieurs reprises par les responsables de l’Otan et les pays de l’UE.

Les récentes déclarations des responsables militaires américains concernant la "menace russe" sont liées aux débats au Congrès sur la taille du budget militaire de la prochaine année, a déclaré le porte-parole du ministère russe de la Défense.

Auparavant, le directeur du renseignement américain James Clapper a qualifié la Russie et la Chine de principales menaces à la sécurité du pays. Il a notamment indiqué que les deux pays étaient en train de développer leurs propres cybersystèmes. De plus, selon lui, "la Russie continue de moderniser ses forces armées".   

D'après le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov, il ne faut pas faire trop attention à ces propos.

"Les déclarations ronflantes des responsables militaires américains qui voient dans la Russie la principale menace à la sécurité nationales des Etats-Unis ne nous surprennent pas. De tels propos surgissent régulièrement, comme des vagues, une fois l'an. La raison en est très simple: ils discutent actuellement au Congrès de la taille du budget militaire pour l'année prochaine", a indiqué M.Konachenkov.

"Il faut savoir que depuis le milieu du siècle dernier, cette +menace russe+ est ce que le Pentagone sait vendre le mieux non seulement au Congrès américain, mais également à ses partenaires au sein de l'Otan. Qu'est-ce qu'ils feraient sans nous?", demande Igor Konachenkov.

La "menace russe" a en outre été relayée à plusieurs reprises par les responsables de l'Otan et les pays de l'UE. Le dernier à la brandir a été le chef d'Etat-major britannique de la Défense Nicholas Houghton. A l'instar du président américain Barack Obama, il a mis la Russie sur un pied d'égalité avec l'Etat islamique (Daech), qualifiant Moscou de "menace substantielle pour le mode de vie, le bien-être, les valeurs nationales et la liberté personnelle des Britanniques".