02-05-2024 11:26 AM Jerusalem Timing

Trésor US: Des réseaux dans des pays du Golfe financent les groupes terroristes

Trésor US: Des réseaux dans des pays du Golfe financent les groupes terroristes

Les dividendes de Daesh auraient atteint les un milliard de dollars en 2015

Des réseaux se trouvant dans les monarchies du Golfe financent toujours des organisations terroristes, a assuré le Trésor américain, selon lequel les dividendes réalisées par la milice wahhabite terroriste Daesh (État islamique) ont atteint un milliard de dollars en 2015.

Selon Daniel Glazer, le secrétaire adjoint au ministère américain chargé de scruter les sources de financement des groupes classés terroristes, les Etats-Unis estiment qu’il existe dans les pays du Golfe des réseaux de financement d’Al-Qaïda et d’autres groupes terroristes.

« Les efforts des Etats-Unis pour réduire les capacités financières de Daesh ont commencé à porter leurs fruits », a-t-il ajouté selon la CNN, citant les frappes aériennes menées par les Etats-Unis et ses alliés en Irak et en Syrie et qui auraient détruit des réserves de caches d'argent liquide de cette milice estimés à près de 100 millions de dollars.

Selon lui, le mélange d’une action militaire, d’intelligence et diplomatique a assiégé les ressources financières de la milice wahhabite, mais cette dernière arrive toujours à se procurer des ressources grâce aux ventes de pétrole et de gaz, ainsi qu’au chantage et aux taxes qu’elle impose, sans oublier les dons extérieurs, les rançons des kidnappings et les rapts de banque.

"Quand nous recevons des indications que l'EI ne peut pas payer les salaires de ses propres combattants et tente de compenser par d'autres sources de revenus, nous savons que nous les frappons là où ça fait mal", a-t-il ajouté.

"Même si c'est difficile à quantifier, les frappes ont sans aucun doute limité la capacité de Daesh à produire et vendre du pétrole et à en retirer des bénéfices comme par le passé", a déclaré le responsable lors d'une audition devant une commission du Congrès.

Quant à Al-Qaïda, il aurait beaucoup souffert en raison des fortes restrictions sur les personnes qui le finançaient, et des troubles dans les réseaux financiers disséminés dans plusieurs endroits, a-t-il conclu.