Interview avec le Président du Comité de la sécurité nationale et de la politique étrangère du conseil alChoura, Alaeddine Boroujerdi..
Le Président du Comité de la sécurité nationale et de la politique étrangère du conseil alChoura, Alaeddine Boroujerdi a vilipendé le ministre des Affaires étrangères saoudien Adel al-Jubeiri pour ses propos remettant en question la présence de conseillers iraniens en Irak, a rapporté la chaine satellitaire iranienne alAlam.
« Il est clair que de telles déclarations ne sont pas la logiques et irraisonnables, car les conseillers iraniens se trouvent sur le sol irakien, sur les lignes de front qui luttent contre le terrorisme en Irak et en Syrie et surtout à ldemande des gouvernements de ces deux pays » a-t-il martelé.
Il a estimé que « les propos de Jubeiri sont une ingérence flagrante dans les affaires des pays de la région sachant que l'Arabie saoudite est le pays agresseur par excellence : « depuis plus d’un an, l'Arabie Saoudite massacre et bombarde les Yéménites sans défense, tuent des innocents dans ce pays, impose des conditions inhumaines aux citoyens du Bahreïn ».
Interrogé sur la reconnaissance par les Etats-Unis le rôle influent de l'Iran dans la lutte contre le terrorisme, notamment en Irak et en Syrie, , il a répondu : « quand le parrain de nos ennemis reconnait un tel rôle, cela signifie qu'il ne fait aucun doute sur cet état de choses et ce rôle ne peut être remis en question par personne. Nous sommes tout autant victimes du terrorisme, il est naturel de réaliser ce qu’est le terrorisme et ce que sont les terroristes et donc nous nous efforçons à éradiquer ce phénomène avec toute notre puissance».
Concernant les récentes mesures visant à déstabiliser la sécurité de la République islamique d'Iran et les efforts pour y remédier, Boroujerdi a affirmé : « certains pays ont investi beaucoup d'argent pour saper la sécurité et la stabilité de l'Iran , les récentes arrestations confirment cela. Les interrogatoires effectuées avec les terroristes ont révélé le soutien et le financement de pays de la région bien connus».
En ce qui concerne les critiques adressées par l'administration américaine à l'Iran par rapport à son programme de missiles, il a souligné : « Nous sommes un pays qui a été victime d’une agression durant huit ans, et donc nous devons parvenir à un niveau militaire qui puisse dissuader n’importe quel ennemi de nous agresser. Le facteur dissuasif en Iran se fonde sur la puissance de nos missiles. Cette politique de dissuasion n’est pas négociable et n’a rien avoir avec l'accord nucléaire ».