"Nous nous retrouvons aujourd’hui dans une situation particulière au niveau régional. L’Iran d’aujourd’hui n’a rien à voir avec l’Iran d’il y a 37 ans ou avec celui de l’époque de la Défense sacrée (ndlr : guerre irako-iranienne)"

Le nouveau chef d’état major des forces armées iraniennes, le général Mohammad Baqeri, a affirmé au cours de la cérémonie de passation des pouvoirs avec l'ancien chef d'Etat-major des forces iraniennes, le général Fayrouzabadi : " L’une de nos missions les plus importantes est de renforcer et de développer nos capacités sécuritaires,  de défense, de nos forces armées et des forces Bassij. mais aussi, d'affronter les menaces et de venir à l'aide des opprimés de la région " a rapporté le site d'informations iranien Farsnews.

Et d'ajouter: " la priorité de mon plan se résume en l'exécution des directives du guide suprême de la révolution islamique qui est également le commandant général des forces armées iraniennes".

Il  a souligné que :"Nous nous retrouvons aujourd’hui dans une situation particulière au niveau régional. L’Iran d’aujourd’hui n’a rien à voir avec l’Iran d’il y a 37 ans ou avec celui de l’époque de la Défense sacrée (ndlr : guerre irako-iranienne). Nous avons acquis des capacités militaires techniques et une expérience pouvant servir d’exemple. Or, nos ennemis ne sont pas restés inactifs toutes ces années car ils ont lancé et lancent encore aujourd’hui de multiples conspirations contre l’Iran. Notre préparation extrême face à ce type de menaces est donc l’une de nos premières priorités".   

Et de poursuivre : " Nous avons repéré différents sujets au cours des précédentes années, dont celui portant sur la manière de développer nos capacités défensives. Et c’est suite à ces analyses que nous avons transmis  le 6e programme des forces armées au Guide suprême afin qu'il soit approuvé ".

Par ailleurs, le nouveau chef d’état-major a indiqué que "le niveau de sécurité a été renforcé dans les régions frontalières du nord-ouest, du sud et de l’est. Et donc, ces régions jouissent d’une situation sécuritaire totalement contrôlée à l’instar des autres régions ".

Baqeri a également expliqué que " les capacités défensives du pays  sont désormais capable de protéger les intérêts du pays au-delà de ses frontières : dans le golfe Persique, le détroit d’Ormuz, la mer d’Oman et le nord de l’océan Indien".