18-05-2024 05:32 PM Jerusalem Timing

La dernière cartouche des Saoud contre l’Iran: les Moudjahidines du peuple

La dernière cartouche des Saoud contre l’Iran: les Moudjahidines du peuple

Le mouvement des Moudjahidines du peuple ( ndrl : le CNRI,communément connus en Iran sous le nom de Monaféghines, ou hypocrites) a organisé son rassemblement annuel au Bourget,l’Arabie était présente..

Samedi, le mouvement des Moudjahidines du peuple ( ndrl : le CNRI,communément connus en Iran sous le nom de Monaféghines, ou hypocrites) a organisé son rassemblement annuel  au Bourget, près de Paris, auquel des milliers de personnes venues essentiellement d'Europe, mais aussi des Etats-Unis ou d'Australie ont participé.

Ce rassemblement aurait pu passer inapercu sauf que la présence de l'ancien président du renseignement saoudien, le prince Turki al-Faisal a donné à ce mouvement une autre dimension de son opposition à la république islamique d'Iran.

En effet, le prince saoudien ne s'est pas contenté de participer, au contraire, il a levé les doutes sur les réelles intentions de l'Arabie envers la république islamique d'Iran. Ainsi, il a déclaré  sans le moindre scrupule : "Moi aussi je veux  renverser le régime en Iran " a rapporté le site d'informations iraniens Farsnews.

Et de poursuivre  :  "le régime de wilayat alFaqih  s'est accaparé le pouvoir provoquant  l'isolement de l'Iran, et le peuple iranien en est la première victime". Des propos qui confirment la détermination de Riyad de provoquer la zizanie en  Iran et qui ont suscité l'indignation des responsables iraniens.

Le responsable des relations publiques  des Gardiens de la révolution Islamique , Ramazan Charif, a considéré les déclarations faites par l’ancien chef du renseignement saoudien "comme un signe de la complicité et de l’implication du régime saoudien dans les crimes commis par ce groupuscule terroriste contre le peuple iranien".

« La présence de Turki Fayçal, ancien chef du renseignement saoudien à un rassemblement des  terroristes à Paris, témoigne des liens de longue date entre ce groupuscule et le régime saoudien face à la révolution islamique et au peuple iranien », a affirmé le général Ramzan Charif.

« Aujourd’hui, l’opinion publique mondiale sait très bien que le régime saoudien est l’axe du soutien au terrorisme dans la région et au-delà. En effet Daech, les Talibans, al-Qaïda et des dizaines d’autres groupuscules terroristes éparpillés dans le monde de l’Islam et de l’humanité commettent, sous la houlette des États-Unis, du régime israélien et des régimes rétrogrades de la région et avec le soutien financier de l’Arabie saoudite, les plus grands crimes contre l’humanité », a-t-il ajouté.

Et d'ajouter : « Le dirigeant des Monaféghines  est décédé des suites de la rancune et de la haine qu’il éprouvait à l’égard des exploits réalisées par la Révolution islamique, de même la famille des Saoud est comme un mourant qui va bientôt le rejoindre »,notant que "  les Monaféghines et le régime saoudien se bercent de rêves irréalisables contre l’Iran".

« Sans l’ombre d’un doute, tout comme Saddam et le parti Baath ont tiré profit du soutien et de la protection qu'ils ont accordés aux Monaféghines, les Saoud profiteront à leur tour de cette complicité», a précisé le général Ramzan Charif.

Et de conclure : " Au grand dam des Saoud, des Monaféghines et des autres ennemis du peuple iranien, le soleil de la wilayat alFaqih  et de la Révolution islamique brillera jusqu’à l'apparition de l’Imam Mahdi (que Dieu hâte sa venue) dans l’Iran islamique et dans le monde de l’Oummah Islamique ".

Rappelons que le CNRI, basé en France, est une coalition de groupes d'"opposants" iraniens, dont les plus connus sont les Moudjahidine du peuple (MEK), une organisation considérée comme "terroriste" par l'Union européenne jusqu'en 2008 et par les Etats-Unis jusqu'en 2012.

C'est ce mouvement d'opposition qui avait révélé en 2002 l'existence d'un programme nucléaire iranien. Dans un accord signé le 14 juillet 2015, Téhéran a accepté de limiter ce programme en échange de la levée des sanctions économiques occidentales contre le pays.