La toile d’araignée génétiquement modifiée est beaucoup plus élastique.
Le Pentagone va tester un nouveau tissu pour les gilets pare-balles et d'autres éléments de protection individuelle, fabriqué à partir de toile d'araignée.
Le nouveau tissu, appelé Dragon Silk (Soie de dragon), est constitué de fils en toile d'araignée de tailles différentes. Ce tissu unique a été développé par la société américaine Kraig Biocraft, les ingénieurs ayant ajouté des gènes d’araignée à l’ADN du ver à soie.
Le matériau de Kraig Biocraft est moins durable que le Kevlar habituel, deux GPa (gigapascales) contre trois GPa au Kevlar. Selon ses concepteurs, Dragon Silk ne vise pas à remplacer complètement le Kevlar, jugé efficace, mais à le compléter.
La toile d'araignée génétiquement modifiée est beaucoup plus élastique. Si l’élasticité du Kevlar ne dépasse pas 3%, la Soie de Dragon atteint un chiffre de 30-40%, ce qui permettra d'élargir considérablement les possibilités d'application d'une telle armure.
Le montant que l’armée américaine a alloué pour les essais initiaux du nouveau tissu est de 90.000 euros. Néanmoins, si les tests sont concluants, le Pentagone serait prêt à dépenser jusqu’à 900.000 euros supplémentaires pour l’étude approfondie des propriétés protectrices de la "Soie de dragon".