29-04-2024 02:08 AM Jerusalem Timing

Temple présumé: Un archéologue israélien dans la mosquée du Dôme de rocher

Temple présumé: Un archéologue israélien dans la mosquée du Dôme de rocher

Création d’un comité israélien pour expulser des militants appelant au boycott d’"Israël".

Sous protection des forces d’occupation israéliennes, plusieurs groupes de colons sionistes ont profané lundi matin la mosquée sainte d’AlAqsa. Les forces d’occupation ont pour leur part pris d’assaut la mosquée sainte en compagnie d’un expert israélien en archéologie.

Des sources des biens islamiques palestiniens (Waqf), citées par AlManar ont précisé qu’ « un groupe d’officiers de la police d’occupation sont entrés par la force dans la mosquée du Dôme de rocher en compagnie d’un expert israélien en archéologie. Ce dernier s’est mis à photographier une grande partie de la mosquée, en violation au statu-quo en vigueur lié à la mosquée d’AlAqsa ».

Des organisations juives, en faveur de la construction du mont de temple présumé à la place de la mosquée d’AlAqsa, ont appelé les colons à la prise massive de la mosquée d’AlAqsa le dimanche 14 aout, sous prétexte de commémorer la destruction présumé du temple.

Ces festivités, qui dureront une semaine, sont marquées par des manifestations, des conférences, l’installation des tentes et des prises d’assaut massives de la mosquée d’AlAqsa.

Un comité israélien pour expulser des militants appelant au boycott d’"Israël" 

Sur un autre plan, les ministres israéliens de l'Intérieur et de la Sécurité intérieure ont décidé dimanche de lancer un comité interministériel qui sera chargé d'expulser les manifestants et militants anti-occupation ainsi que d'interdire l'entrée des territoires occupés à toute personne appelant au boycott de l’entité sioniste.

La décision a été prise lors d'une réunion tenue par les deux ministres plus tôt, en présence de responsables du ministère de l'Intérieur, selon la porte-parole de la police d’occupation Louba Samri, cité par i24.

L'objectif de ces équipes sera d'identifier les centaines de militants déjà présents dans l’entité sioniste, et d'empêcher l'entrée future à d'autres activistes.

"Nous ne permettrons pas aux militants en faveur du boycott d'entrer en Israël... Ceux qui veulent nous boycotter doivent savoir qu'il y a un prix à payer", a déclaré le ministre de la Sécurité intérieure Gilad Erdan.

Selon le communiqué, il existe aujourd'hui des dizaines d'organisations, sous différents noms, qui opèrent au sein de l’entité sioniste afin de recueillir des informations et de promouvoir le boycott d’ « Israël ».

La campagne mondiale BDS (Boycott, désinvestissements, sanctions), fondée en 2005, appelle au boycottage des produits israéliens mais aussi des relations culturelles ou académiques avec l’entité sioniste.