28-04-2024 01:01 AM Jerusalem Timing

Golfe: des bateaux iraniens harcèlent à nouveau un navire américain

Golfe: des bateaux iraniens harcèlent à nouveau un navire américain

C’est le troisième face-à-face cette année.

Des bateaux armés des Gardiens de la révolution iraniens ont de nouveau harcelé un navire militaire américain dimanche dans le Golfe, l’obligeant à changer de direction, a indiqué l’agence iranienne Fars News, citant le Pentagone.
   
Cet incident a eu lieu Dimanche, lorsquev selon un porte-parole du Pentagone et le capitaine de vaisseau Jeff Davis, l'USS Firebolt, un bateau américain de patrouille côtière, a été "approché par 7 vedettes rapides" iraniennes, a rapporté l’AFP.
 
Trois vedettes, leurs armes découvertes, se sont approchés à moins de 500 mètres, sans répondre aux appels radios de celui-ci, selon Davis.
 
L'une d'entre elle a stoppé devant le navire américain, forçant celui-ci à manœuvrer pour éviter la collision, a ajouté le porte-parole.
 
"C'est un nouvel exemple des contacts dangereux et non professionnels que nous avons avec les Gardiens de la révolution" dans le Golfe, a déclaré le porte-parole.

Ils sont dangereux parce que les officiers américains "ont le droit d'appliquer un droit à l'auto-défense", a-t-il rappelé.
 
L'incident s'est produit dans la partie centrale du Golfe, selon lui.
 
Les Etats-Unis accusent régulièrement les Gardiens de la révolution, la force para-militaire d'élite qui dépend directement du Guide suprême iranien, d'avoir un comportement menaçant à l'égard des bateaux militaires américains qui croisent dans les eaux internationales du Golfe.
 
Le 24 août, le USS Squall (un bateau du même type que l'USS Firebolt) avait tiré trois coups de semonce au canon de calibre 50 contre un navire iranien qui avançait droit sur lui, dans les eaux internationales du Golfe.
   
En janvier, les Iraniens avaient brièvement capturé les équipages de deux petits bateaux de patrouille américains qui étaient entrés dans les eaux iraniennes. Les 10 marins américains avaient été relâchés 24 heures plus tard.

Sources : AFP, Fars News