19-05-2024 03:30 PM Jerusalem Timing

S.Nasrallah aux kidnappeurs: relâchez les Libanais, et nous traiterons avec vous

S.Nasrallah aux kidnappeurs: relâchez les Libanais, et nous traiterons avec vous

Comme vous voudrez: par la guerre, par la paix, par l’amour... comme vous voudrez

Le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a indiqué que l’affaire des Libanais kidnappés en Syrie est une question qui relève de la responsabilité de l’État libanais, assurant que le rôle du mouvement Amal et du Hezbollah est de l’y aider dans cette responsabilité.

S’adressant aux kidnappeurs, dans un discours qu’il a prononcé à l’occasion de la commémoration de souvenir du décès du précurseur de la révolution islamique en Iran, l’Imam Khomeiny, organisée par l’ambassade iranienne au Liban, il dit : « vous avez dit que vous n’avez pas de problème avec aucune des communautés. Vous devez alors le prouver. Ces fidèles libanais doivent retourner chez leurs proches ».

Et d’ajouter : «  si vous avez un problème avec moi, il y a plusieurs moyens et niveaux pour traiter, vous voulez par la guerre, ce sera par la guerre, par la paix ce sera par la paix, par l’amour ce sera par l’amour. Comme vous voudrez. Si votre problème est avec moi, avec le Hezbollah, avec Amal, mettez de côté les innocents, ne les prenez pas en otage, et venez à nous pour le résoudre. Mais le fait de prendre des innocents comme otages est un grand crime auquel vous devez mettre un terme».

A noter que des medias arabes ont divulgué ces derniers temps que les kidnappeurs exigent des excuses de la part du numéro un du Hezbollah, pour le discours qu’il a prononcé le 25 mai dernier, lorsqu’il était convenu que les kidnappés soient relâchés.

Dans son discours, Sayed Nasrallah a mis l’accent sur la nécessité que le Liban dispose d’un État puissant et juste qui puisse maitriser sa situation sécuritaire qui se dégrade et sa situation économique.

Il a suggéré la tenue d’une conférence constituante élue par le peuple libanais, qui regroupe toutes les factions politiques, syndicales et sociales au Liban pour s’entendre sur les édifices de cet État.

Les pincipales idées du discours

 Aujourd’hui, nous sommes réunis pour commémorer le départ de notre cher imam Khomeiny

 

Avant de rentrer dans ce sujet, nous devrions nous souvenir d’autres évènements majeurs qui ont eu lieu en ce mois : la Naksa qui a eu lieu le 5 juillet 67,  et l’invasion du Liban par l’ennemi sioniste le 6 juin, au début les Israéliens l’appelaient ainsi, par la suite, après la guerre de juillet 2006, ils l’ont baptisée la première guerre du Liban, et celle de juillet, la seconde...

 Ces deux occasions nous appellent à tirer les leçons et à profiter de toutes les expériences, de leurs souffrances et joies, de leurs réalisations et leur déceptions, de leurs aspects positifs ou négatifs. D’autant plus que cette bataille n’est pas encore terminée, la Palestine est toujours sous occupation, que les lieux saints sont encore envahis, que des millions de Palestiniens sont encore chassés de leur patrie, des milliers qui sont encore en prison, alors que des milliers de dépouilles des martyrs palestiniens se trouvent encore  dans les cimetières israéliens numérotés

 C’est l’occasion pour se rappeler la scène toute récente des 71 dépouilles des martyrs palestiniens que les Israéliens viennent tout juste de restituer à Gaza et en Cisjordanie : ceci nous inspire tristesse et fierté en même temps : de la tristesse en raison de la férocité de cet ennemi qui capture même les cadavres des milliers  de martyrs pour humilier ce peuple ; et de la fierté par ce qu’elle met la lumière sur une longue étape de l’histoire palestinienne pleine de  courage de bravoure de sacrifices et nous incite à poursuivre la résistance, les opérations de qualité, et toutes les formes de lutte...

 Ceci nous rappelle aussi les dépouilles de nos martyrs libanais qui sont encore dans les cimetières numérotés et le destin de disparus libanais dont le sort n’a pas encore été élucidé

 Concernant l’invasion du Liban, nous nous rappelons que l’occupation israélienne des terres libanaises persiste encore, en l’occurrence celle des hameaux de Chébaa.

 

L’Imam : le planificateur de la révolution et le fondateur de l’État

De retour à notre imam, nous savons qu’il a d’innombrables qualités: il est le fakih (expert en jurisprudence islamique), il est le sage, le rénovateur, le Aref (l’expert en gnose)...
Certaines de ses qualités relèvent de son caractère, d’autres ramènent à ses actions, à son influence sur le cours de l’histoire de l'humanité et ce qu’il a fondé pour l’avenir

Nous n’en signalerons que deux d’entre elles :
La première de ces qualités est qu’il est le déclencheur de la révolution islamique populaire laquelle s’est achevée par l’abolition du régime du chah, qui était le policier du golf, pour le compte des Américains et l’allié stratégique d’Israël...
En second, il a été aussi le fondateur de la république islamique

Concernant sa première qualité, le déclencheur de la révolution islamique, sachez que c’est lui qui a été le premier à en appeler à la révolution au début des années 60. Cette révolution a commencé avec un seul homme, lequel appelait dans ses discours les gens à s’éveiller et lutter... certains de ses adeptes, compagnons et amis l’ont soutenu et l’ont suivi ...
De plus, il a été le premier à supporter les conséquences de ces appels à la révolution en subissant les menaces à sa personne, son extradition, le martyre de son fils, la persécution...
Ses étudiants et compagnons ont eux aussi été persécutés, emprisonnés, tués, torturés...
C’est lui qui a commandé et guidé cette révolution et réalisé ce changement de taille qui exprime le summum du courage et de la bravoure, lequel s’est traduit aussi par sa décision de prendre l’avion de Paris vers Téhéran, malgré les dangers qui le guettaient, et l’éventualité que son avion fut bombardé.
C’est lui a déclenché cette révolution et c’est lui qui l'escorta jusqu'à sa victoire

Le jour viendra où seront dévoilés au grand jour le rôle décisif et l’impact de l’imam Khomeiny dans toutes les transformations qui ont lieu dans notre région ces temps-ci et son rôle fondateur dans le conflit et les mouvements des résistance et leur victoire...

La deuxième de ses caractéristiques est qu’il  est le fondateur de la république islamique. Tout le monde sait que la destruction est plus facile que la construction. Beaucoup peuvent réussir dans la première, et échouer dans la seconde.
J’avais évoqué dans le passé l’importance du peuple dans les révolutions
Aujourd’hui je veux parler de la nécessité de réussir dans l’édification de l’État. C’est l’échéance qu’auront à affronter les peuples arabes qui ont plus ou moins réalisé leur révolution après avoir renversé les régimes au pouvoir et qui se mettent à édifier l’État. C’est la chose la plus importante et la plus grave. Parviendraient-ils à le faire ?

Dès le début, l’Imam avait sa propre approche idéologique et dogmatique dans l’édification de l’État... Dans la pensée islamique, il existe une partie consacrée au pouvoir, à la gouvernance, au prince, au calife ou à l’Imam. Elle perçoit ceci comme une besoin existentiel des sociétés  humaines, comme un besoin inné, naturel, comme la nourriture, le sommeil, et qui n’a pas besoin d’être démontré...
Oui ce qui est discutable c’est la nature et l’identité de cet Etat... les théories de pouvoir ...

Tout de suite après la victoire de la révolution le 11 février 1979, a été entamée l’opération de l’édification de l’État. L’Imam, ses amis et compagnons étaient tous mobilisés pour cette mission. Sa phase avait été mise au point car ils en avaient longuement discuté. Dès le début, la sagesse et la compétence furent tangibles, en ordonnant de  préserver les institutions de l’État : l’armée a été sauvegardée, sauf les plus hauts gradés ont soit été jugés, soit ils se sont enfuis. Les administrations et les biens publics ont aussi été préservés. Seule la hiérarchie de la classe politique a été jugée ou s’est enfuie. Ce fut un principe que de préserver les biens de l’État. Nous nous souvenons les Iraniens qui faisaient de longues files pour rendre les armes et les documents qu’ils avaient confisqués

Par la suite, pour en arriver à mettre en place les bases de l’État,  l’imam a demandé au peuple d’élire un conseil formé d’experts en jurisprudence islamique, en droit, en économie, en politique etc..., chargés de mettre au point la constitution et il leur accorda un délai pour l’achever...

À sa lumière, il a formé un gouvernement pour organiser une referendum sur la Constitution; par la suite il y a eu directement l’élection d’un président de la république... tout cela en moins d’un an.. Le tout en préservant toutes les institutions de l’État. Contrairement à ce qui s’est passé en Irak, qui est une toute autre affaire et dont je parlerai dans une autre occasion...
 

Après un an et un mois, les élections législatives ont été organisées malgré les conditions difficiles que la révolution traversait aussi bien sur le plan interne qu’externe.
 Cette révolution a été un succès grâce à la popularité de l’Imam qui se traduisait par l’obéissance que lui vouaient les gens, sans qu’ils n’aient jamais à leur imposer quoi que ce soit...
Les gens lui exauçaient ses demandes pour la confiance morale et politique qu’il leur inspirait. D’où la grandeur de cette révolution

L’imam aurait pu dire que cette révolution est menacée de l’intérieur et de l’extérieur  et que la situation ne permet pas ni d’élaborer une Constitution ni d’organiser un referendum ni des élections, et il aurait pu proclamer l’état d’urgence
Mais jamais il n’a voulu faire ceci. Il voulait fonder un État qui avance, qui relève tous les défis et qui puisse joindre entre la civilisation islamique et la modernité. C’est pour cela qu'il a écrit dans son testament qu’il s’en va avec un cœur rassuré d‘avoir réalisé ce qu’il doit faire.

L’exploit le plus important est son succès d’avoir fondé un État religieux et moderne, un État basé sur l’histoire et le présent, un État qui puise dans l’Islam et répond aux besoins contemporains, et fait face à tous les défis
C’est un cas que les centres universitaires et de recherche devraient étudier et non de se contenter d’écouter les voix dissonantes, ..., qui devrait être abordé d’une façon objective et non rhétorique...

Nous devons aussi rappeler l’attachement de l’imam à la Palestine et à Jérusalem dès le début de la révolution et les premiers jours de la fondation de l’État. Aucun défi régional, aucune menace ne lui ont changé une seule lettre de sa position, parce que c’est une position de principe, une position dogmatique et stratégique et non sujette aux compromis et aux enchères politiques.

Par ailleurs, l’imam a sans cesse appelé à l’unité des peuples, à leur complémentarité, entre les Musulmans eux-mêmes et avec les déshérités (Moustadaafines) sur terre. Il n’a cessé de rappeler le lien unificateur abrahamique entre toutes les religions célestes. Malgré la guerre qui fut déclenchée contre l’Iran, par Saddam Hussein, et  avec le soutien des puissances occidentales et des régimes arabes, il n’a jamais changé ses principes.

Des centaines de milliards de dollars ont été dépensées par ces régimes, alors que les populations arabes souffrent de famine, de pauvreté, d’analphabétisme, des maladies...alors que le peuple palestinien était refugié et abandonné..

 

Malgré tout ce que Saddam Hussein et ces régimes arabes ont fait, l’imam ne s’est rétracté d’aucun iota de ses principes sur l’unité entre les Musulmans et avec les déshérités.
C’est dogmatique et idéologique, un principe lié à sa foi et sa piété, à son lien avec Dieu...
Quand bien même la plupart des gouvernements arabes faisaient ce qu’ils faisaient, il aurait très bien pu tourner le dos à ce monde arabe, comme l’avait fait la Turquie d’Atatürk qui s’est tournée vers l’Occident.
Mais l’imam n’a pas fait ceci.

Le Liban et le défi de l'Etat: la priorité sécuritaire

A l’heure actuelle, le principal défi dans les pays arabes est l’édification de l’État...c’est encore le cas au Liban aussi.

Aujourd’hui, en 2012, le discours politique est le même chez les Libanais : nous voulons parvenir à l’État ce qui veut dire que nous n’avons pas encore édifié cet État.
Depuis plusieurs années, nous tous sommes très préoccupés par les évolutions et les évènements. A vrai dire, nous travaillons en politique au jour le jour. Chaque jour porte son lot de problèmes..
À cette occasion consacrée à l’imam, sortons un peu des menus détails et mettons-nous au sommet de la montagne, pour une meilleure contemplation. 
Que devons-nous faire au Liban, devons-nous rester dans cette marche interminable, alors que de plus en plus de gens croient sincèrement que le pays est au bord de l’effondrement ? Que faire ?

Concernant nos priorités, si nous demandons au gens quelles sont-elles, ils vous en donneront deux : la sécurité, profondément altérée en raison des séquelles des évènements syriens, des évolutions régionales et du laxisme des institutions de l’État et en raison de l’incitation sectaire et confessionnelle. La situation sécuritaire difficile est aggravée par les vols, les enlèvements et autres qui empoisonnent cette situation.
La deuxième priorité et préoccupation des gens au Liban est la situation économique, le niveau de vie... l’Imam Ali disait : deux bienfaits nous sont inconnus : la santé et la sécurité

Que faire pour répondre à ces deux priorités

Concernant la sécurité : certains medias et parties politiques tentent d’amplifier la dégradation de la situation sécuritaire, pour embarrasser les autorités et pour se charger de cette responsabilité. En bref, les expériences humaines, la science et le réalisme disent que la sécurité est un processus complet qui n’est pas exclusivement sécuritaire, qui a plusieurs aspects : culturel, éducatif, juridique, médiatique, politique, économique etc... 
Celui qui possède les éléments de ce processus est seulement l’État et personne d’autre.

Toutes les tentatives des différentes parties qui ont essayé d’assurer toute de sortes de sécurités se sont soldées par un échec. Celles-ci peuvent assurer la sécurité de leur rassemblement, de leurs directions, mais il leur impossible de le faire pour leur société.
Ceci relève de la responsabilité de l’État, l’État authentique et juste.

Plus encore, le fait que les partis politiques ont pris à leur charge des missions de sécurité a un effet inverse et provoqué souvent des remous tribaux ou sectaires, jusqu’à mener à la guerre et à l’insécurité totale..

 S’agissant du sujet économique, il revient également à l’État de subvenir aux besoins de la société, en commençant par ceux qui sont vitaux  jusqu’à la prospérité. Ce processus est lui aussi une opération complète qui nécessite le ralliement de plusieurs aspects juridiques, sécuritaires, culturels, économiques, éducatifs...

Personne au Liban ne peut venir dire nous avons par exemple un problème au ‘Akkar seulement, ou à Baalbek seulement, ou au sud du Liban seulement ou à Beyrouth seulement...
Personne ne peut résoudre les problèmes économiques d’une région à l’insu des autres
Donc, seul l’État peut se charger de cette responsabilité.
Si ce n’est pas lui qui le fait, personne ne peut le faire... dans le monde des puissances économiques, comme l’Union européenne, sont maintenant à genoux, comme la Grèce, l’Espagne, la Grande Bretagne, et le France aussi. Ces pays sont au bord de l’effondrement
Cette question ne peut être résolue par un parti ou une organisation ni même par une coalition mais nécessite l’entraide de tous. Seul l’État peut le faire.

 La priorité de l'Etat au Liban: Si nous  voulons un Liban uni dans cette région qui fait face à la menace de division et qui puisse vivre en sécurité et résoudre ses crises économiques, administratives, nous avons besoin de l’état et de ses institutions.
Mes paroles ne sont pas de la poésie, et nous inculquons à nos partisans cette culture dans nos réunions internes. Nous tous Libanais devons être entièrement convaincus que ce pays ne supporte ni fédéralisme ni division et que l’ambition la plus chère aux Libanais est un État efficace, un État national authentique, régi par la loi et non les sectarismes et le confessionnalisme...

Nous devons avoir nos rêves et nos espoirs et savoir mettre au point un plan pour les réaliser
C’est pour cela, concernant la politique défensive contre l’ennemi, et la préservation de la souveraineté nationale, nous prônons comme principe l’alliance entre l’armée, la résistance et le peuple.
Or, lorsque nous allons nous rendre à la table de dialogue, au lieu de parler des résultats des problèmes, nous devons aborder ses causes et les moyens pour y remédier. Sachant que la solution n’est autre que l’édification de l’État. Les Libanais sont tous d’accord là-dessus.
Ceci constitue l’essentiel de la pensée de l’imam Sayed Moussa Sadr

 La conférence constituante: J’ai une proposition à faire pour la table de dialogue, c’est d’entamer une discussion sur les causes et sur la manière d’édifier un État authentique et fort au Liban
J’en appelle aussi à organiser une conférence constituante nationale avec un conseil d’experts avant d’en venir à nous battre. Les libanais ont toujours dialogué alors que la bataille battait son plein. Aujourd’hui, la situation sécuritaire est encore possible, pourquoi ne pas organiser cette conférence constituante, en appelant par exemple à un vote populaire sur sa structure, non pas sur des bases sectaires et en lui accordant un délai de 6 mois, d’un an pour discuter de toutes les options.
D’aucuns au Liban, lorsqu’ils parlent de l’État, ils proposent de faire appliquer à la lettre l’accord de Taëf, d’autres voudraient le remanier, d’autres plaident en faveur d’un nouveau contrat social.
Il faut donc que les gens discutent entre eux sur les fondements de cet État, sinon nous resterons ainsi comme nous sommes, à vivre au jour le jour.

En Iran cette république islamique a perduré en dépit de la perte d’une personnalité cruciale parce qu’elle a suivi un parcours juste.
Mettons donc le Liban sur le bon chemin

A l’occasion de cette occasion nous voulons aussi nous rappeler un grand homme d’État au Liban qui a été de grande stature,  le martyr Rachid Karamé. Il a été un grand homme nationaliste et dont l’assassinat a provoqué un vide difficile à combler. Aujourd’hui, nous insistons pour renouveler notre solidarité avec sa famille et soutenons ses revendications (de rouvrir le dossier de son assassinat par les Forces libanaises, ndlr)

Un mot aux familles et proches des Libanais kidnappés en Syrie: dès le premier moment nous nous sommes engagés sur certains points : nous avons demandé aux familles de garder leur sang-froid et de patienter et avons dit que ces kidnappés sont des citoyens libanais et qu’il incombe à l’État libanais la responsabilité  de leur libération et que nous tous sommes disposés à l’aider. En effet, les différents responsables, à commencer par les présidents de l’exécutif et les ministres ont œuvré avec sérieux pour en arriver au dénouement de cette affaire
Dès le début de cet évènement il y a eu certain quiproquo, mais il n’est dans l’intérêt de personne d’en parler aujourd’hui. peut-être en parlerons-nous dans le futur..
Aujourd’hui nous réaffirmons la responsabilité de l’Etat et notre disposition à l’y aider. C’est lui qui est chargé de suivre les négociations le concernant.
Il faut rendre hommage à la patience des parents et leur sens de responsabilité particulièrement aiguisée,..., face aux différentes formes de pression. Leur position est bien noble,  ce qui n’est pas inattendu de leur part.
J’en appelle de nouveau à garder le sang-froid et à donner plus de temps à l’État pour dénouer cette affaire....

Et puis un dernier mot aux kidnappeurs : vous avez dit que vous n’avez de problème avec aucune des communautés. Vous devez alors le prouver. Ces fidèles libanais doivent retourner chez leurs proches.
Si vous avez un problème avec moi, il y a plusieurs moyens et niveaux pour le traiter : si vous voulez par la guerre, ce sera par la guerre, ou par la paix ce sera par la paix, ou par l’amour ce sera par l’amour. Si votre problème est avec moi, avec le Hezbollah, avec Amal, mettez de côté les innocents et venez à nous pour le traiter. Mais le fait de prendre des innocents comme otages est un grand crime auquel vous devez mettre un terme.

Oui nous avons une position sur la Syrie, nous en appelons à l’accalmie, aux réformes, à l’unité, et nos cœurs se brulent pour la Syrie, comme les Syriens. Nous sommes peut-être différents des autres dans notre lecture de ce qui se passe, c’est notre droit..
J’implore Dieu de libérer tous les kidnappés le plus tôt possible et de nous accorder la sagesse et la patience

 


 

 

 

 

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