"Cela est une honte pour le Liban…et pour l’Etat libanais."
Les ingérences de l’ambassadrice américaine, Maura Connelly, dans la loi électorale ont suscité un tollé au Liban.
Le vice-secrétaire général du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem a qualifié, d’ « ordre américain » l’appel de Connelly à la nécessité de tenir les législatives selon la loi de 1960. « Cela est une honte pour le Liban…Il est inconvenable que Connelly donne des ordres, et directement après le processus d’adoption de cette loi soit lancé. Cela est une honte pour l’Etat libanais, quelques soit les justifications ».
Il est à noter que la majorité des partis libanais est contre la loi de 1960 qui « n’existe plus légalement ni politiquement », selon cheikh Kassem.
Connelly a recommandé la tenue du scrutin à la date prévue, même si les protagonistes libanais ne s’entendent pas sur une loi consensuelle. L’intervention de Connelly a coïncidé, rappelons-le, avec la signature par le président de la République et le Premier ministre du décret de convocation du collège électoral pour le 9 juin.