Le président de la République est déterminé à soumettre au gouvernement l’avis du comité juridique du ministère de la Justice au sujet de la Commission de supervision des élections législatives.

Des sources ministérielles rapportent que le président de la République, Michel Sleiman, est déterminé à soumettre au gouvernement, le 21 mars prochain, l’avis du comité juridique du ministère de la Justice au sujet de la Commission de supervision des élections législatives (dont le 8-Mars et le Courant patriotique libre entravent la formation, ndlr).

S’il n’y parvient pas, il envisage de suspendre les réunions du Conseil des ministres au palais de Baabda, voire il pourrait demander aux ministres qui lui sont proches de ne plus assister aux réunions du cabinet tenues au Grand Sérail sous la présidence du Premier ministre Najib Mikati, selon un ministre.

Ces mêmes sources ajoutent que les demandes de certains ministres du 8-Mars de transférer la grille des salaires au Parlement s’inscrivent dans le cadre des pressions exercées sur Sleiman et Mikati pour des raisons dépassant les considérations syndicales et visant à exprimer leur désapprobation après la signature du décret de convocation du collège électoral pour le 9 juin.

«Ces pressions sont directement liées à l’ambiance qui a caractérisé la réunion du Conseil des ministres, lundi dernier, au cours de laquelle les ministres du 8-Mars et du CPL se sont répartis les rôles pour empêcher la tenue des élections sur la base de la loi de 1960», expliquent les sources précitées, qui s’interrogent si «le général Aoun se préparent à appeler ses partisans à descendre dans la rue pour protester contre le fait que le projet orthodoxe n’ait pas encore été voté, et pour embarrasser les Forces libanaises et les Kataëb».

Al Hayat + Mediarama