Ce n’est par hasard que les dirigeants du monde qui agacent l’axe américano-sioniste ne sont jamais morts de leur mort naturelle!
Il y a, aujourd'hui, une sorte de guerre silencieuse, en catimini, contre ceux qui s'opposent, d'une manière ou d'une autre, aux hégémonies et mises au pas que les puissants veulent imposer aux pays tiers.
Dans cette guerre, qui ne dit pas son nom, toutes les armes et moyens sont pris en compte, y compris, ceux que la morale prohibe, comme l'emploi de produits biologiques, par la création de virus plus ou moins virulents.
Faut-il y croire? Or, le fait patent est que les grandes puissances, qui possèdent déjà, un arsenal de destruction (atomique) inimaginable, travaillent en silence, à la production d'autres armes de dévastation massive, telles que l'arme biologique, avec toutes les conséquences que cela pourrait avoir sur l'être humain.
C'est de la science-fiction?
Possible! Il n'en reste pas moins que les morts subites, sans raisons admissibles - même lorsque le diagnostic médical semble évident - de leaders, qui dérangent l'Ordre établi, suscitent, devraient éveiller l'interrogation.
Il en est, ainsi, de la mort, mardi dernier, du Président vénézuélien, Hugo Chavez, dont le cancer a été établi, en juin 2011. Or, un cancer, selon la science, n'est jamais le résultat d'une cause unique. Il faut un ensemble de facteurs, pour que la maladie se développe. Comment, dès lors, la maladie a-t-elle pu terrasser si vite, en si peu de temps, le président du Venezuela?
C'est le cas, pour le Président palestinien, Yasser Arafat, dont on ne sait toujours pas de quel mal il est mort, dont une autopsie a été effectuée, en novembre de l'année dernière, sur sa dépouille.
De même, la mort mystérieuse, qui emporta, en quelques semaines, le Président Houari Boumediene, en décembre 1978, après avoir participé à un Sommet du Front du refus, à Damas, un mois plus tôt.
Comme pour Arafat, on parla, à l'époque, d'empoisonnement. On en est resté là, sans que ce mystère ne soit élucidé, à ce jour.
Pourquoi rappeler ces faits, maintenant? Il se trouve que la mort dramatique de Chavez, aujourd'hui, rappelle celles de Boumediene et de Arafat, hier, qui entrent de plain-pied dans une guerre, qui n'a jamais dit son nom, une guerre secrète qui élimine ceux qui s'opposent ou peuvent avoir les moyens de contrecarrer l'Ordre établi et la domination du monde, programmée, au nom du «Nouvel ordre mondial».
L'invasion de l'Irak et l'assassinat de Saddam Hussein, sous le couvert d'un procès fallacieux, entrent, dans cet ordre d'idées. Comme le harcèlement contre l'Iran, pour «crime» de recherches scientifiques et nucléaires avancées. Deux présidents semblent faire obstacle à cette mainmise des puissants, sur le monde, le Syrien Bachar al-Assad, et l'Iranien Mahmoud Ahmadinejad.
Aussi, parallèlement aux «maladies» étranges, qui frappent certains dirigeants de l'hémisphère Sud de la planète - ce qui est déjà singulier - d'autres méthodes - qui peuvent se révéler aussi définitives que le plus puissant virus - sont usitées, pour mettre hors circuit des responsables politiques qui dérangent.
Aussi, lorsque l'opportunité de propager le virus mortel est aléatoire, on recourt à l'arme réputée fatale, l'action psychologique contre l'ennemi que l'on veut abattre. Avec l'avènement de l'Internet et les énormes possibilités de manipulation qu'il offre, il est facile de discréditer des chefs d'Etat - que n'a-t-on dit et écrit, sur les présidents syrien et iranien, ennemis publics N°1 de l'Occident et d'Israël - de désorganiser l'autorité, par la désinformation et la propagande, de faire prendre, par la manipulation des écrits et des images, (photos et films), des mystifications, pour des vérités avérées.
Des actions psychologiques sont, ainsi, menées contre ceux qui s'élèvent contre l'ordre établi et lui résistent.
Cet arsenal de la guerre psychologique a été abondamment utilisé lors dudit «printemps arabe», singulièrement, en Syrie, où on eut droit à toutes les formes de manipulation des opinions publiques, nationales et internationales.
Cela entre dans le cadre de la lutte engagée, par les tenants du nouvel impérialisme mondial, pour le contrôle des énergies dans le monde, et l'hégémonie sur les régions productrices et pourvoyeuses d'énergie.
Or, l'énergie est reconnue comme la clé de toutes les activités sur la planète. La science, dont on veut interdire le développement, dans les pays du Sud de la planète est singulièrement un moyen vers un but: la connaissance et le contrôle.
Qui a la connaissance et son contrôle? Suivez mon regard!
Karim Mohsen
Source : L’Expression ( quotidien algérien)