La liste des dirigeants du Tiers-monde assasinés par les USA et certains pays occidentaux s’allonge..

Le président bolivien Evo Morales a émis des doutes sur la mort de son compagnon de révolution le dirigeant charismatique vénézuélien Hugo Chavez, décédé mardi dernier des suites d’un cancer.

Dans un discours prononcé dans le palais présidentiel dans la capitale Lapaze, Morales a dit qu’il est persuadé que Chavez est mort empoisonné à l’instar du dirigeant palestinien Yasser Arafat. Il a accusé les Etats-Unis d’être derrière sa mort, en raison de ses vigoureuses positions anti américaines.

Morales a rappelé les exploits de Chavez, saluant en lui « l’homme qui a dissipé les peurs dans la confrontation avec l’impérialisme américain et d’avoir dévoilé les faits au monde entier ».

«  Nos frères au Venezuela, à l’instar de Nicolas Maduro vont effectuer des investigations élargies, mais je suis presque convaincu qu’il a été tué empoisonné», a-t-il signalé, rappelant en plus du cas d’Arafat, le cas du dirigeant latino-américain Simone Bolivar, héros de la libération d’une grande partie de l’Amérique du sud du joug espagnol et décédé en 1830.
 

Donné pour mort de tuberculose, un scientifique américain, Paul Auwaerter, de la Johns Hopkins University, avance en avril 2010 la thèse selon laquelle il a très probablement succombé à un empoisonnement à l'arsenic. En juillet 2010, Caracas a exhumé son cadavre pour détecter les causes réelles de sa mort.

Les doutes légitimes de Chavez

A noter que le président vénézuélien défunt avait lui aussi soupçonné un quelconque complot ourdi par les Américains dans sa maladie et celle des dirigeant latino-américains qui déplaisent à Washington et à la clique qui gravite autour d’eux.

Surtout que plusieurs dirigeants en poste ont contracté le cancer : dont entre autre la présidente de l’Argentine Cristina Kirchner, atteinte soudainement à la thyroïde.

Selon les révélations de Wikileaks, rapporte le site Kapitalis, deux ans auparavant, Hilary Clinton avait expédié un message top secret à l'ambassadeur des USA à Buenos Aires lui enjoignant d'entreprendre d'urgence des recherches au sujet de la santé de la présidente Cristina Fernández de Kirchner. Il s'agissait d'information pointue sur ses habitudes, ses goûts, sa capacité à faire face au stress et surtout une question bien précise: prend-t-elle un médicament et lequel ?

Son époux, l'ancien président Nestor Kirchner qui partait favori pour une nouvelle candidature présidentielle, avait pris son café habituel à un hôtel de la Patagonie. Quelques heures plus tard, dans la nuit, il fut pris d'un étrange malaise et mourut terrassé par un infarctus fulminant.
 

Au Paraguay, c’est le président Fernando Lugo qui a le système lymphatique touché.

Sans oublier aussi les cas similaires de l’ex-président brésilien Silva Da Lula , souffrant à la gorge, (actuellement en voie de rémission)  et de sa successeur Dilma Rousseff dont le système lymphatique a été contracté .
 

« C’est très bizarre », avait-t-il dit lors d’un discours prononcé devant des soldats et retransmis à la télévision.
Cette série est selon lui «difficilement explicable selon les lois de probabilité», sans préciser.
« Serait-il étrange qu’ils aient développé une technologie pour inoculer le cancer sans que personne n’en soit au courant? », s’était-il interrogé.