Les noms des deux Libanais, présumés auteurs de l’attentat anti israélien en Bulgarie n’existent pas sur les registres libanais d’état civil.
Israël n’a pas réussi à convaincre l’Union européenne (UE) d’inscrire le Hezbollah sur sa liste noire des organisations terroristes, même après que la Bulgarie eut accusé deux de ses membres d’avoir commandité l’attentat de Burgas en juillet 2012 qui avait coûté la vie à cinq Israéliens.
En attendant, cela n’a pas empêché la Commission européenne de faire savoir qu’elle est prête à envisager des sanctions sur toute faction qui s’avérerait responsable de cet attentat, mais ses dirigeants reconnaissent qu’il n’y a toujours pas suffisamment de preuves contre les deux membres du Hezbollah.
Un rapport diplomatique confirme à ce sujet que l’UE n’inscrira le Hezb sur sa liste noire et n’imposera des sanctions contre ses membres que sur base d’une décision judiciaire.
Preuve en est, le président de la Commission, José Manuel Barroso, a refusé au cours de son entretien avec le président israélien Shimon Peres de se suffire des accusations lancées contre le Hezbollah par le ministre bulgare de l’Intérieur, Tsvetan Tsvetanov. M. Barroso a plutôt insisté sur l’importance d’une aide que Beyrouth prodiguerait à Sofia afin de localiser l’endroit où se cachent les deux membres du Hezbollah incriminés.
Sauf que la note que José Manuel Barroso a adressée au ministre des Affaires étrangères Adnane Mansour et le dossier flanqué d’une enveloppe scellée envoyé par le ministre bulgare de la Justice à son homologue libanais, et qui contiennent tous deux les noms de ces deux hommes, pose un gros problème:
ces noms-là n’existent pas sur les registres libanais d’état civil.
Khalil Fleihane, journaliste libanais proche du 14-Mars
L’Orient-Le Jour