"Nous voulons que Assad et ses opposants se mettent à la même table des négociations et qu’ils tombent d’accord ensemble dans le cadre de la déclaration de Genève".
Le secrétaire d'état américain a estimé que ce n'est pas seulement Assad qui devra changer de cap pour permettre la formation d'un gouvernement de transition: " ce gouvernement ne peut se former sans que les opposants à Assad parviennent au préalable à un accord entre eux".
"Tous les opposants devront parler d'une seule et même voix pour que la transition devienne une réalité", rapporte Russia Today, citant Kerry.
Le secrétaire d'état évoque une " faille fondamentale qui persiste depuis deux ans et qui a ôté de l'opposition toute chance réelle de succès à savoir les divergences internes".
Kerry qui s'exprimait au cours d'un point de presse avec son homologue norvégien a noté : " nous voulons que Assad et ses opposants se mettent à la même table des négociations et qu'ils tombent d'accord ensemble dans le cadre de la déclaration de Genève".
"Il faut un accord bilatéral impliquant Assad et l'opposition"." Washington continuera à faire des pressions sur l'opposition pour qu'elle unisse ses rangs et puisse avoir un projet avant de dialoguer avec Assad", a-t-il ajouté.
C'est la première fois que Kerry appelle aussi directement les deux parties à reprendre langue.