15-05-2024 05:29 AM Jerusalem Timing

Venezuela: Washington nie toute implication dans un complot contre Capriles

Venezuela: Washington nie toute implication dans un complot contre Capriles

Maduro a affirmé que des responsables américains projetaient de faire assassiner le chef de l’opposition pour "faire porter la responsabilité sur le gouvernement".


  
Les Etats-Unis ont nié avec insistance lundi être impliqués dans une tentative d'assassinat du chef de l'opposition vénézuélienne Henrique Capriles pour créer le "chaos" avant l'élection du 14 avril, comme l'a affirmé le président par intérim Nicolas Maduro.

"Je vais être très claire sur ce point: les Etats-Unis rejettent catégoriquement les allégations d'implication du gouvernement américain dans le moindre complot visant à déstabiliser le gouvernement vénézuélien ou à blesser qui que ce soit" dans le pays, a martelé la porte-parole du département d'Etat Victoria Nuland.

Henrique Capriles, 40 ans, va tenter de conquérir la présidence du pays pour la deuxième fois, après avoir perdu l'élection d'octobre contre Hugo Chavez, décédé le 5 mars des suites d'un cancer. Le président Chavez avait désigné Nicolas Maduro, 50 ans, comme son successeur et candidat à l'élection au cas où il serait dans l'incapacité de gouverner.

   Aujourd'hui président par intérim du Venezuela, Nicolas Maduro a affirmé dimanche que des responsables américains projetaient de faire assassiner le chef de l'opposition vénézuélienne pour "faire porter la responsabilité sur le gouvernement" et "créer le chaos au Venezuela".

Dans un entretien à la chaîne de télévision privée Televen, il a ainsi
assuré que deux responsables américains, Roger Noriega et Otto Reich, étaient derrière ce plan secret.

   Henrique Capriles a de son côté déclaré par avance sur son compte Twitter que Maduro serait "responsable" de toute action à son encontre.

Les Etats-Unis et le Venezuela entretiennent des relations diplomatiques tendues depuis la prise de pouvoir de Chavez en 1999 et n'ont plus d'ambassadeurs respectifs dans leurs capitales depuis 2010.