15000 combattants au Nord-Liban se rendront en Syrie après avoir terminé leurs entrainements.
Ce n'est plus secret que des centaines de combattants jihadistes de plusieurs nationalités sont entrés ces dernières semaines en Syrie en provenance de Turquie, de Jordanie et du Liban, après avoir reçu les entrainements requis de la part de Marines américains et d'unités spéciales françaises et britanniques dans des camps en Jordanie et en Turquie.
Pendant ce temps, des centaines d'entreprises économiques et industrielles et de sites archéologiques sont systématiquement pillés par des gangs armés au profit du "bandit d'Alep" (le Premier ministre turc) Recep Tayyeb Erdogan, qui veut détruire la Syrie sur les plans économique, culturel et historique, dans une tentative de raviver l'ottomanisme que les Arabes ont déraciné il y a un siècle.
Des sources civiles à Daraa font état de l'arrivée de centaines de jihadistes munis d'armes antichars, de missiles sol-air et de véhicules tout-terrain équipés de mitrailleuses légères et moyennes. Ainsi, la Jordanie a cédé aux pressions des pays du Golfe et des Etats-Unis, devenant après la Turquie et le Liban un point de passage des jihadistes et des armes vers la Syrie.
Damas a dernièrement adressé une lettre au Liban lui demandant de mettre un terme aux infiltrations des groupes terroristes à partir de son territoire, qui se sont particulièrement intensifiées ces deux dernières semaines.
Des dizaines de combattants qui tentaient de pénétrer en Syrie ont été tués et les infiltrations se poursuivent sans interruption. Selon certaines informations, quelque 15000 combattants se trouvent au Liban-Nord après avoir terminé leur entrainement et se préparent à se rendre en Syrie.
Ces développements interviennent alors que l'on évoque de plus en plus une solution politique à laquelle sont opposés Londres, Paris les Souad et les Thani, avec le soutien des ottomans, plus que jamais déterminés à détruire la Syrie.
Le feu du terrorisme pourra frapper les pays voisins
Le feu du terrorisme ne consumera pas seulement la Syrie mais pourrait se propager au Liban et à la Jordanie, surtout si ces deux pays interviennent dans la situation en Syrie, en ignorant le passage d'hommes armés et d'armes à partir de leur territoire ou en participant directement au complot contre la Syrie.
La Jordanie a carrément ouvert ces derniers jours ses frontières aux jihadistes alors qu'avant elle se contentait uniquement de faciliter le passage aux éléments entraînés sur son territoire par des agents des services de renseignements américains.
A propos de la CIA, celle-ci recueille actuellement des renseignements sur des islamistes radicaux en Syrie en vue de les liquider ultérieurement par des frappes de drones.
D'actuels et d'anciens responsables américains, ayant gardé l'anonymat, indiquent que le président Barack Obama n'a pas encore autorisé des attaques de drones en Syrie, mais que le service de contre-terrorisme de la CIA y a récemment affecté plusieurs agents à la surveillance de militants extrémistes.
Les agents "chargés de les cibler" ont formé une unité avec leurs collègues ayant suivi les opérations menées par Al-Qaïda en Irak. Certains éléments de l'organisation terroriste, croit-on savoir, auraient gagné la Syrie et rejoint les milices islamiques anti-gouvernementales.
Les agents "chargés de cibler" la Syrie sont basés dans le quartier général de la CIA à Langley (Virginie).
La centrale maintient également des liens étroits avec les services de renseignement saoudiens, jordaniens ainsi qu'avec d'autres, actifs en Syrie.
Les combattants islamistes jouent un rôle croissant dans la lutte contre les forces gouvernementales syriennes, ce qui a entraîné un regain d'intérêt à leur égard pour la CIA. Le département d'Etat américain croit que l'une des plus puissantes milices syriennes de l'opposition est le Front al-Nosra.
Aucune région de Syrie n’est épargnée par la guerre, selon l’Onu
Le conflit armé qui met aux prises depuis deux ans forces gouvernementales et insurgés armés s'est propagé à l'ensemble du territoire syrien, aucune zone n'étant désormais épargnée par les violences, rapporte le Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'Onu (OCHA).
«Chaque famille syrienne a été touchée par ce conflit. Cela se traduit par un enseignement public inaccessible, la pauvreté, la faim, le manque d'eau potable, des maladies et l'absence d'assistance médicale. Le pays ne compte plus aucune zone sûre. La population a perdu l'espoir de fin du conflit», indique l'OCHA dans un rapport.
Par ailleurs, les Etats-Unis ont permis à leurs citoyens et sociétés de transférer des fonds et d'offrir d'autres services à l'opposition syrienne, en excluant ainsi les rebelles des sanctions imposées il y a deux ans contre l'envoi de toute aide matérielle à la Syrie, rapporte la presse américaine reprise par l’agence Ria Novosti.
«L'exportation, la réexportation, la vente ou la livraison directe ou indirecte sont autorisées à la Coalition nationale des Forces de l'opposition et révolutionnaires syriennes, en tant que seul représentant légitime du peuple syrien», lit-on dans une licence générale publiée vendredi par le département américain du Trésor.
source: mediaramalb