Ce n’est pas la première fois qu’un scandale de ce genre dévoile le vrai visage d’ « Israël ».
"Il n'y a rien de mieux qu'un Arabe mort", "Les Arabes sont le cancer de ce pays et il faut s'en débarrasser", a écrit ce soldat, membre de la brigade Golani de l'armée israélienne, rapporte le quotidien israélien Haaretz.
Revenant sur un accident de la route survenu le 16 mars dernier en Jordanie et dans lequel quatorze Arabes israéliens ont été tués et 30 blessés, le militaire dit être "content que des Arabes aient été tués".
Regrettant que le bilan ne soit pas plus lourd, il ajoute qu'il sera vraiment heureux le jour où "il ne restera plus aucun Arabe ici".
Le porte-parole de l'armée d’occupation israélienne, le général Yoav Mordechai s’est contenté d’appeler les commandants au sein de l'institution militaire à surveiller l'activité de leurs soldats sur les réseaux sociaux.
Selon ce porte-parole, le soldat qui a publié les remarques anti-Arabes a été convoqué par son supérieur et a supprimé de sa page Facebook les messages anti-arabes.
"L'armée israélienne regrette les remarques du soldat qui ne sont pas conformes à l'esprit et aux valeurs de l'institution militaire", a prétendu Mordechai.
Ce n'est pas la première fois qu'un scandale de ce genre dévoile le vrai visage d’ « Israël ».
Le mois dernier, un soldat israélien a publié sur internet une photo de l'arrière du crâne d'un enfant palestinien dans le viseur d'un fusil à lunette. La diffusion de cette photo a suscité de vives protestations dans les territoires palestiniens.
En décembre dernier, The Electronic Intifada avait rapporté le cas de Nisim Asis, un soldat de 22 ans qui avait publié des photos "racistes" sur son compte Instagram. Sur l'une des photos, il apparaît en train de lécher un couteau dégoulinant de sauce tomate avec la légende : "F… tous les Arabes, leur sang est savoureux".
En août 2010, une soldate israélienne avait également créé la polémique en publiant sur sa page Facebook une photo d'elle-même posant, tout sourire, à côté de détenus palestiniens aux yeux bandés. Elle avait écopé de 14 jours de prison.