Les Etats-Unis "n’ont pas trouvé de signe sur l’utilisation d’armes chimiques en Syrie"!
"Pas de signe" de l'utilisation d'armes chimiques en Syrie (responsable américain)
Les Etats-Unis « n'ont pas trouvé d'élément accréditant l'emploi d'armes chimiques en Syrie », deux jours après que les rebelles y ont eu recours dans la région d'Alep (nord), a affirmé jeudi un responsable américain.
Il n'y a "pas de signe faisant état de l'utilisation d'armes chimiques" par le régime syrien ou les rebelles, a confié à l'AFP ce responsable s'exprimant sous couvert de l'anonymat.
Les armes chimiques, comme le sarin, le gaz moutarde ou le VX, sont considérées comme des armes de destruction massive. Le responsable n'était en revanche pas en mesure de confirmer ni d'infirmer un éventuel recours à un agent incapacitant, comme par exemple du gaz lacrymogène.
Le régime syrien accuse l'opposition d'avoir eu recours aux armes chimiques mardi à Khan al-Assal, près d'Alep. Selon l'opposition, c'est le régime qui a employé des armes chimiques à Khan al-Assal, ainsi qu'à Atayba, à l'est de Damas. L'ONU a annoncé jeudi l'ouverture d'une enquête.
Les Occidentaux ont à plusieurs reprises affirmé que l'entrée en jeu des armes chimiques dans le conflit syrien était une ligne rouge, mais sans jamais préciser ce qu'il en coûterait aux coupables, ni confirmer que ces armes ont bien été employées.
L’Allemagne prête au dialogue sur l’envoi d’armes à la rébellion syrienne
Avant la tenue du sommet des ministres européens des Affaires étrangères, le chef de la diplomatie allemand Westerweel a indiqué que son pays était prêt à parvenir à un accord avec les pays de l’Union européenne sur la livraison d’armes aux rebelles syriens.
« Nous étudions toujours cette question, mais en même temps, nous devons être prêts à changer notre politique selon les circonstances », a-t-il dit à un journal allemand.
Le sommet de ce vendredi qui se tient dans la capitale irlandaise débattra de la possibilité d’annuler l’embargo sur les armes en destination de la Syrie pour soutenir les opposants au régime syrien.
La France et la Grande-Bretagne appellent à annuler l’embargo sur l’acheminement d’armes en Syrie, alors que la majorité des pays de l’UE s’opposent à cette proposition pour l’instant.
Al-Chahhal : « Je suis capable d’envoyer des milliers d’hommes en Syrie »
Le cheikh salafiste Daï al-Islam al-Chahhal a déclaré être capable de décréter « une fatwa sur le jihad » pour envoyer des hommes en soutien à la révolution syrienne.
Dans une interview au journal libanais, aljoumhouriyah », al-Chahhal a dit : « Si je voulais soutenir la révolution syrienne en hommes, j’aurais décrété une fatwa à la base de laquelle des milliers d’hommes affluent du Liban ou de l’extérieur pour combattre en Syrie. Les propos de Chahhal surviennent au lendemain de la libération du milicien libanais Hassan Srour, qui figurait parmi le groupe de Talkalkh pris dans une embuscade par l’armée syrienne.
Selon les aveux de Srour sur la télévision syrienne, « c’est al-Chahhal qui nous a demandé d’aller combattre l’armée syrienne ».
Interrogé s’il accepte d’être interrogé par la justice libanaise au sujet des accusations de Srour, le cheikh salafiste a répondu : « Il me serait étrange que la justice prenne au sérieux les propos d’un prisonnier d’un régime criminel ».
L’armée syrienne reprend le contrôle de Qoneytra
Le quotidien syrien Baas a indiqué que les forces gouvernementales ont rétabli « l’ordre complètement à Qoneytra suite à plusieurs opérations militaires d’envergure qui ont permis la destruction des repaires et des munitions du front annosra ».
Par ailleurs, les forces syriennes ont poursuivi la traque des groupes terroristes à Douma et ses alentours dans la campagne de Damas, tuant plusieurs miliciens dont un commandant des brigades « alBaraa » et « alAnsar ».
Dans la localité de Houjayrah, plusieurs terroristes ont été tués ou blessés, alors qu’à Joubar, des affrontements avec un groupe terroriste aux alentours de la grande mosquée se sont soldés par la mort de ses éléments, dont le commandant Ibrahim Abboud.
Même scène de combats a lieu à Oteybah, a provoqué la mort du commandant de la brigade alBaraa, Amir elBidiwi, ainsi que des deux terroristes Ammar Qelah et Ali Hmedé.
De même source on rapporte que des affrontements ont éclaté entre deux groupes terroristes sur fond de distribution de butins dans le village d’Orom.