La capitale a été attaquée samedi par les rebelles de la coalition Séléka, qui ont demandé au président François Bozizé de quitter le pouvoir.
La France a envoyé des troupes en République Centrafricaine, pour « sécuriser l’aéroport de Bangui ».
La capitale a été attaquée samedi par les rebelles de la coalition Séléka, qui ont demandé au président François Bozizé de quitter le pouvoir qu’il avait conquis par la force en 2003.
Avant l’arrivée des rebelles, des habitants pris de panique sont descendus dans la rue pour réclamer des armes.
“Le Séléka n’est pas typiquement Centrafricains. Il est composé de multiples nationalités, des Tchadiens à 80% et des Soudanais à 20%. Les Centrafricains je ne vois pas. On peut en trouver quelques uns parmi eux.” Explique un habitant.
Samedi soir, Bangui était plongée dans le noir. Des combats se dérouleraient dans la capitale entre les hommes du Séléka et l’armée. La France compte 1200 ressortissants en Centrafrique, la majorité vivant à Bangui.
Ces militaires font partie des 400 soldats sud-africains envoyés initialement pour former l’armée centrafricaine mais qui combattent désormais à ses côtés.
Vendredi, les rebelles du Séléka se trouvaient déjà aux portes de la capitale.