Les parents des kidnappés libanais s’en prennent au sommet arabe, imputant la responsabilité directe de la poursuite de l’enlèvement de leurs proches aux pays arabes réunis.
Le commandant militaire israélien de la région du nord le général Yair Golan a déclaré qu’Israël « pourrait établir une zone sécuritaire en Syrie en collaboration avec les forces syriennes pour faire face à d’éventuelles attaques de la part de djihadistes en cas de renversement du régime de Bachar elAssad ».
Dans une interview au quotidien israélien « Israël Hayom », Golan a estimé que « les Syriens concernés par la coopération avec Israël pour lutter contre les islamistes radicaux seront nos alliés et nos partenaires dans la mise en place de cette zone sécuritaire ».
Selon lui, « des centaines d’islamistes extrémistes participent dans les combats en Syrie et pourraient renforcer leurs positions en cas de chute du régime syrien. L’institution militaire israélienne pense que ces hommes armés allaient attaquer Israël dans l’avenir ».
L’Irak rejette l’ingérence étrangère en Syrie
Le vice-président irakien Khodeir elKhozaï a rappelé devant les participants au sommet de Doha la position de l’Irak en faveur « d’une solution pacifique à la crise syrienne, et des efforts de l’envoyé international en Syrie Lakhdar Ibrahimi, et rejetant l’ingérence étrangère en Syrie ».
Ce responsable irakien a par ailleurs appelé à la formation d’un conseil de sécurité arabe qui prend à sa charge la résolution des problèmes sécuritaires entre les pays arabes afin de les épargner de l’influence des axes.
Les parents des kidnappés libanais s’en prennent au sommet arabe
Les parents des kidnappés libanais chez l’opposition syrienne à Aazaz ont effectué un sit-in devant le conseil des ministres arabes de justice dans la capitale Beyrouth, simultanément avec la tenue du sommet arabe à Doha.
Les manifestants ont appelé les pays arabes à faire pression sur les ravisseurs pour libérer leurs proches.
Selon le membre du comité de suivi dans l’affaire des détenus libanais en Syrie Adham Zougheib, « le sit-in vise à adresser un message au sommet de Doha, surtout que les participants sont les véritables parrains de l’opposition en Syrie ».
Zougheib a mis en garde le chef de l’Etat libanais de rentrer au pays sans aucune nouvelle sur les détenus. « Dans ce cas, il n’y aura aucun lien entre nous et l’Etat libanais et chacun de nous fera ce que bon lui semble ».
Et d’imputer la responsabilité directe de la poursuite de l’enlèvement des Libanais aux pays arabes réunis à Doha, les appelant à intervenir pour mettre fin à cette crise.