But: lutter contre le terrorisme.
Le groupe maritime français « Jeanne d’Arc » a effectué Mardi avec l’armée libanaise des manœuvresconjointes baptisées Cèdre bleu ayant pour but de lutter contre le terrorisme.
Ce groupe est composée du bâtiment de navigation Tonnerre , capable de transporter plus de 650 militaires, et de la frégate antisous-maritime Georges Leygues, dotée de système d’armements et d’un équipement de détection sophistiqué,
Leur mission est d’assurer pendant cinq mois en mer un stage d’application pour les officiers-élèves français qui participent à un déploiement maritime pluridimensionnel.
« Cette opération constitue notre unique escale en Méditerranée, explique le commandant du Tonnerre, Jean-François Quérat. Et cela en dit long sur la coopération, très ancienne, entre les forces armées libanaises et la marine française. Cela explique aussi pourquoi l’exercice se passe remarquablement bien. C’est une manœuvre que nous préparons en fait depuis longtemps. » Pour le capitaine de vaisseau, les missions du Tonnerre peuvent changer à n’importe quel moment, mais l’important reste de « délivrer une formation pratique aux officiers-élèves qui deviendront les officiers de la marine française de demain, en les intégrant aux opérations pendant un déploiement de cinq mois ».
Côté libanais, une compagnie mécanisée et ses véhicules, une compagnie aéromobile avec sept hélicoptères, un avion Cessna, un détachement de cinquante commandos marine, deux engins de débarquement d’infanterie et de chars et trois embarcations côtières de types patrouilleur et vedette sont déployés sur le rivage, sous les yeux attentifs du commandant en chef de l’armée Jean Kahwagi, qui suit l’opération de loin, en compagnie de responsables sécuritaires et de l’ambassadeur français au Liban, Patrice Paoli.
Cèdre bleu déroule, à Jounieh, tout le spectre d’une opération amphibie interarmées et interalliées, de la reconnaissance de plage au débarquement tactique des troupes et des véhicules, par voies aérienne et nautique, jusqu’à la prise d’objectifs à terre.
Le groupe « Jeanne d’Arc », qui va cingler vers le Royaume-Uni, poursuivra ses activités opérationnelles et de formation, de l’océan Indien jusqu’en mer de Chine. Après le Liban, il participera notamment à Atalante, une opération européenne de lutte contre la piraterie, et mènera des actions de coopération régionale.