Abdellahyan a contesté avec fermeté les allégations dirigées contre l’Iran sur l’envoi d’armes à Damas » ajoutant que « la Syrie n’a pas besoin d’armes ».
Le vice-ministre iranien des affaires étrangères Hussein Amir Abdellahyan a déclaré qu’ « il a informé le secrétaire de la Ligue des États arabes que l'octroi du siège de la Syrie à la Coalition nationale est une erreur stratégique ».
« Le fait d'accorder le siège de la Syrie dans la Ligue arabe et le fait d’octroyer une ambassade à l'opposition n’a aucune valeur politique. En fait, ce qui s'est passé à Doha n'a pas de valeur politique ou international et l'octroi du siège de la Syrie à une partie inconnue est une ingérence dans les affaires syriennes » a-t-il martelé.
Lors d'une conférence presse qui s’est tenue ce Lundi en marge de sa visite en Egypte, le vice-ministre iranien a fustigé certains pays arabes qui accusent l’Iran d’ingérence dans leurs affaires, sachant que ces mêmes pays sont impliqués dans la crise syrienne, ajoutant : « Nous avons convenu avec Lakhdar Brahimi d’activer une solution politique à la crise syrienne ».
Et de souligner : « l'Iran croit en la nécessité des réformes dans trois pays à savoir : la Syrie, le Bahreïn et le Yémen. Téhéran soutient une solution politique à la crise syrienne et les réformes entreprises par Damas devraient garantir un terrain propice pour organiser des élections en Syrie » insistant « de laisser le peuple syrien décider de son sort ».
Abdellahyan a contesté avec fermeté les allégations dirigées contre l’Iran sur l’envoi d’armes à Damas » ajoutant que « la Syrie n'a pas besoin d'armes ».
Il a réitéré que « l'aide de l'Iran à la Syrie est limitée à l'aide humanitaire et que l'Iran a assuré des routes aériennes pour assurer sa circulation ».
Abdellahyan a souligné que « le moyen d'arrêter la violence en Syrie est de cesser d'envoyer des armes sur son territoire » indiquant « que si les pays voisins cessent d’envoyer des armes aux militants de la Syrie, Damas cessera de recourir aux armes ».
Il a souligné que « Téhéran et le Caire sont d’accord pour une solution politique à la crise syrienne et nous sommes contre une intervention étrangère en Syrie et pour que le peuple syrien décide de son propre destin. Nous sommes arrivés à la possibilité d'une coopération pour résoudre la crise » ajoutant que « le mécanisme de Genève et celui du président Moursi pour résoudre la crise syrienne se rapprochent de l'initiative iranienne ».
Enfin, il a mis en garde contre « certaines parties externes qui défendent l’idée de la partition de la Syrie », appelant « chacun à contribuer à trouver une solution à la crise syrienne ».