Abdul Ghani Al-Rayes , mort suite à une torture psychologique insoutenable : entendre les hurlements de son fils détenu subir les pires formes de torture.
Malheureusement, quand il s’agit du Bahreïn, de sa révolution, de ses détenus, de ses martyrs, des mesures répressives des forces armées du régime des alKhalifa , les médias arabes et occidentaux évitent d’en parler !Comme si le Bahreïn était une île extraterrestre qui n’existe pas sur cette planète et donc tout ce qui se passe là-bas comme atrocités ne compte guère : la communauté internationale se meut dans un silence morbide, partenaire inconditionnel dans les crimes perpétrés par le régime des alKhalifa.
Le dernier en date, celui d’un homme âgé de 66 ans, Abdul Ghani Al-Rayes , mort suite à une torture psychologique insoutenable : entendre les hurlements de son fils détenu dans le centre de Badii subir les pires formes de torture.
Une foule monstre a assisté à ses cérémonies de funérailles organisée dans la ville de Draz dont le martyr est originaire. Les participants en colère ont exigé la poursuite en justice des personnes impliquées dans le meurtre de citoyens innocents à leur tête le roi Hamad ben Issa AlKhalifa.
Le cortège a parcouru les rues de la ville, composé des forces de l'opposition et des personnalités politiques, des militants des droits de l’homme et des religieux, dont le plus important cheikh Issa Qassem.
Les manifestants ont appelé au départ de l'occupation armée saoudienne du pays et de la juger devant les procès internationaux pour ses crimes commis contre les citoyens.
Ils ont réitéré leur demande à la libération immédiate des détenus, notamment le militant Nabil Rajab, jurant au nom du martyr de poursuivre la voie de la lutte pour réaliser les objectifs de la révolution.
Abdul Ghani AlRayes s’était rendu au centre de détention de Draz pour s’informer sur les raisons de l'arrestation de son fils et le réclamer, mais quand les forces sécuritaires l’ont empêché et qu’il a entendu les hurlements de son fils, il est tombé raide sur le sol et toute tentative de réanimation était vouée à l’échec .
De leur côté, les forces du régime ont tiré des balles et des gaz lacrymogènes toxiques contre le cortège et ont encerclé la ville provoquant des victimes parmi les manifestants.
D'autre part, le Réseau arabe pour les Droits de l'Homme a rapporté l’arrestation de la famille d'un détenu en grève de la faim, Ali Ahmed Abdul-Hussein, âgé de dix-huit ans, alors qu’elle lui rendait visite dans sa prison. Le réseau a estimé que « cette détention constitue une violation de toutes les lois et une nouvelle escalade par les autorités contre les familles des détenus pour les empêcher de parler ».
L’organisation humanitaire a fait porter l’entière responsabilité aux autorités bahreïnies de la vie du détenu ou de sa santé en raison.