Ce groupe était entièrement équipé et semblait attendre un ordre bien déterminé.
De dangereuses informations que beaucoup préfèrent ne pas divulguer de crainte de leurs répercussions sur la situation sécuritaire et de peur qu'elles ne se transforment "en racisme silencieux" contre les réfugiés syriens commencent à être connues, même par chuchotement.
Il semble que le fait de taire ces faits est désormais inutile. Selon des informations qui ont filtré, un dépôt d'armes, géré par neuf travailleurs syriens, a été récemment découvert dans le quartier de Basta-Tahta, à Beyrouth.
Ces ouvriers étaient chargés de veiller sur le dépôt, selon des sources bien informées qui n'ont pas précisé s'ils agissaient de leur propre chef ou s'ils avaient été chargés de cette mission par des parties libanaises ou syriennes.
Les mêmes sources n'ont pas indiqué si le propriétaire du dépôt était au courant des activités qui se déroulaient dans son local.
Les investigations ont révélé que les travailleurs syriens transportaient par petites quantité les armes dans des matelas à des intervalles espacés afin de ne pas attirer l'attention.
Des sources sécuritaires ont d'autre part rapporté qu'une cellule composée de 17 ressortissants syriens a été découverte dans une région de la banlieue sud.
Ce groupe était entièrement équipé et semblait attendre un ordre bien déterminé. Les sources n'ont pas précisé à qui est affiliée cette cellule ni le type d'armes dont elle disposait.
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