Ces rebelles se retirent des zones de combats tombées aux mains de l’armée syrienne à Damas et Homs.
Le ministre démissionnaire de l’Intérieur, Marwan Charbel, tourne en dérision les informations faisant état du démantèlement d’une cellule composée de 17 Syriens dans la banlieue sud de Beyrouth, dont les membres attendaient un ordre d’opération. Il affirme n’avoir entendu parler de ces cellules qu’à travers les sites Internet.
Le démenti de Charbel recoupe celui d’un responsable sécuritaire ne relevant pas du ministère de l’Intérieur. Mais ce responsable fait état d’une réalité qui commence à peser sur les épaules des services de sécurité libanais.
Il s’agit de l’afflux au Liban de combattants du Front al-Nosra, qui se retirent des zones de combats tombées aux mains de l’armée syrienne, à Damas et Homs, et se fondent dans le flot de réfugiés se dirigeant vers le Liban.
Ce responsable sécuritaire affirme que le nombre de combattants d’al-Nosra présents au Liban n’est pas négligeable. Ils se rassemblent dans des régions bien déterminées, notamment dans des villages du Liban-Nord, à Chebaa et Kfarchouba au Sud, dans la Békaa centrale et dans le Nord de la Békaa.
Même s’ils ne constituent pas encore au présent un phénomène organisé, ils sont sous la surveillance des services de sécurité qui observent leurs zones de rassemblement qui peuvent devenir complémentaires avec la mouvance fondamentaliste au Liban.