Au Liban, plus de 400.000 réfugiés syriens sont enregistrés auprès du Haut commissariat aux réfugiés (HCR), une agence de l’ONU.
Le président libanais Michel Sleimane a appelé jeudi à une conférence internationale pour discuter de l'installation de camps protégés par l'ONU en Syrie.
Sleimane a suggéré que ces camps soient créés "à l'intérieur du territoire syrien, loin des zones de conflit, qu'ils soient protégés par des forces de l'ONU et situées près des frontières libanaise, jordanienne, turque et irakienne", en référence aux pays limitrophes de la Syrie en proie à un conflit sanglant.
Il a également suggéré que les Syriens qui se réfugieront dans l'avenir au Liban "soient répartis vers les pays frères et amis", selon un communiqué de la présidence.
Au Liban, plus de 400.000 réfugiés syriens sont enregistrés auprès du Haut commissariat aux réfugiés (HCR), une agence de l'ONU.
"Il y aura encore plus de réfugiés. Le Liban ne peut plus supporter (un tel nombre)", a affirmé à l'AFP une source à la présidence.
Plusieurs responsables libanais ont affirmé que le Liban n'avait pas la capacité d'accueillir encore davantage de réfugiés.
Plus d'un million de personnes ont fui la Syrie depuis le début de la guerre civile qui a éclaté il y a deux ans.
La Turquie accueille plus de 200.000 réfugiés syriens et soutient les insurgés.
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