Hawatmeh a imputé au mouvement Hamas la responsabilité de la poursuite de l’échec de la réconciliation interpalestinienne.

Le secrétaire général du front démocratique pour la libération de la Palestine Nayef Hawatmeh a accusé le Qatar d'approfondir les divergences entre les Palestiniens, appelant à rejeter son initiative pour la tenue d’un sommet arabe restreint sous le titre de la réconciliation palestinienne.

En marge de sa visite en Tunisie, Hawatmeh a dit que « le sommet arabe qui s’est tenu le mois dernier au Qatar a pris des résolutions très dangereuses qui portent atteinte aux droits nationaux palestiniens dont la proposition du prince qatari de tenir un sommet arabe restreint pour la réconciliation palestinienne.  

Selon lui, une telle proposition « légitime les ingérences dans les affaires internes palestiniennes, et c’est ce que nous rejetons catégoriquement », précisant que les ingérences du Qatar ne sont pas nouvelles et datent du 6 avril 2012, lorsqu’il a appelé Mahmoud Abbas et Khaled Mechaal à signer l’accord de Doha, un accord qui consacre la division et approfondit  les divergences interpalestiniennes.

Tout en appelant les pays arabes à rejeter la nouvelle initiative du Qatar sur le dossier palestinien, Hawatmeh a expliqué que « la crise palestinienne est profonde pour des raisons propres aux mouvements palestiniens, notamment dans les rangs du Fatah et du Hamas, pour des raisons arabes et régionales, mais aussi pour des ingérences dans les affaires palestiniennes qui continuent de faire pression sur les parties palestiniennes, ce qui a fait perdurer la crise et les divisions ».

Il a par ailleurs imputé au mouvement Hamas la responsabilité de la poursuite de l’échec de la réconciliation, assurant que l’intérêt national palestinien nécessite le déploiement des efforts de tout le monde pour arrêter processus de la « somalisation » entre la Bande de Gaza et la Cisjordanie occupée, à cause des positions du Hamas  à Gaza et de celles du Fatah à Ramallah.

Sur un autre plan, ce responsable du FDLP a mis en garde contre les répercussions de l’escalade militaire israélienne dans la Bande de Gaza. « Il ne s’agit pas d’un phénomène tactique mais d’une stratégique qui est en rapport avec la nature agressive de l’occupation sioniste », a-t-il encore dit.