27-11-2024 04:30 AM Jerusalem Timing

"La justice française soumise aux injonctions américaines"

L’avocat de George Abdallah, Me Jacques Vergès compte présenter une demande au juge du TAP pour s’enquérir de la séance prévue le 11 avril.

La conclusion de maintenir le militant Georges Ibrahim Abdallah en prison a nécessité trois mois d’hypocrisie diplomatique et de mises en scène impliquant les cours d’appel et de cassation et le tribunal d’application des peines (TAP). Mais le «maquereau américain» Barak Obama a de nouveau réussi à dompter la «prostituée française» et à porter un coup fatal au principe de libération conditionnelle. Pour la huitième fois consécutive, la France a donc décidé de garder Georges Abdallah, pris en otage à des fins de compromissions et de trocs.

L’avocat du détenu, Me Jacques Vergès compte présenter une demande au juge du TAP pour s’enquérir de la séance prévue le 11 avril. Mais il n’y a plus pratiquement aucun lieu d’espérer une avancée judiciaire permettant une sortie de prison de Georges Abdallah, qui devrait attendre au moins un année entière avant d’avoir le droit de présenter sa 9e demande de libération conditionnelle.

Le verdict de la décision de la Cour de cassation est tombée comme la foudre sur la famille et les amis de Georges Abdallah, qui s’étaient rassemblés devant l’ambassade de France à Beyrouth. Joseph Abdallah, un des frères de Georges, estime que «ce verdict reflète la soumission de la justice française aux injonctions américaines, mais il ne poussera pas Georges et ses amis à renier leurs positions politiques, ni à abandonner la lutte pour sa remise en liberté».

Selon lui, ce verdict à un camouflet infligé au gouvernement libanais et à la Présidence de la République.

«Où est donc la dignité de la classe politique libanaise qui avait réclamé la liberté de Georges Abdallah? s’est-il interrogé. Cette question s’adresse aux trois présidents et aux dirigeants des forces politiques».

Joseph Abdallah a annoncé la suspension des sit-in quotidiens devant l’ambassade de France, et appelé à un sit-in central jeudi prochain à midi, menaçant d’un rassemblement «aux portes de l’Ambassade».

«Nous empêcherons tout drapeau français de flotter au Liban, même au prix de notre sang», a-t-il lancé.

source:mediaramalb