25-11-2024 05:54 AM Jerusalem Timing

Egypte: la justice refuse d’arrêter une émission de satire politique

Egypte: la justice refuse d’arrêter une émission de satire politique

Un avocat islamiste a déposé une plainte accusant Bassem Youssef de sarcasme et de ridiculiser le président Mohamed Morsi.


 
 La Cour administrative égyptienne a rejeté samedi une plainte déposée auprès de la justice demandant l'arrêt de la très populaire émission de satire politique de Bassem Youssef et la fermeture de la chaîne satellitaire CBC qui la diffuse, selon des sources judiciaires.

   Un avocat islamiste a déposé une plainte accusant Bassem Youssef de
sarcasme et de ridiculiser le président Mohamed Morsi. Le plaignant affirme en
outre que l'émission sous-estime les téléspectateurs et la personne du
président, et porte atteinte aux symboles de l'Etat et aux valeurs et principes
de la société.

   La plainte demande en outre que la licence soit retirée à la CBC, invoquant
des irrégularités commises par la chaîne en diffusant l'émission de Bassem
Youssef.

   Mais la Cour administrative a rejeté les poursuites, jugeant que le
plaignant n'avait aucune autorité pour ester en justice dans cette affaire.

   Bassem Youssef est de nouveau apparu sur le petit écran vendredi,
rendez-vous hebdomadaire de son émission, pour la première fois depuis un
interrogatoire dimanche dernier suite à des plaintes pour insulte envers
l'islam et le chef de l'Etat.

   Interrogé pendant près de cinq heures dimanche dernier par le procureur, il
avait été placé en liberté en échange d'une caution de 15.000 livres
égyptiennes (1.700 euros).

   Plusieurs membres des médias critiques des islamistes au pouvoir ont eu des
ennuis avec la justice.

   Le président Mohamed Morsi a quant à lui assuré qu'il restait engagé en
faveur de la liberté d'expression, et a affirmé que les plaintes contre
l'humoriste n'émanaient pas de la présidence, mais de "citoyens" hostiles à son
humour.

Egypte: la justice refuse d'arrêter une émission de satire politique
 
 La Cour administrative égyptienne a rejeté samedi une plainte déposée auprès de la justice demandant l'arrêt de la très populaire émission de satire politique de Bassem Youssef et la fermeture de la chaîne satellitaire CBC qui la diffuse, selon des sources judiciaires.

   Un avocat islamiste a déposé une plainte accusant Bassem Youssef de
sarcasme et de ridiculiser le président Mohamed Morsi. Le plaignant affirme en
outre que l'émission sous-estime les téléspectateurs et la personne du
président, et porte atteinte aux symboles de l'Etat et aux valeurs et principes
de la société.

   La plainte demande en outre que la licence soit retirée à la CBC, invoquant
des irrégularités commises par la chaîne en diffusant l'émission de Bassem
Youssef.

   Mais la Cour administrative a rejeté les poursuites, jugeant que le
plaignant n'avait aucune autorité pour ester en justice dans cette affaire.

   Bassem Youssef est de nouveau apparu sur le petit écran vendredi,
rendez-vous hebdomadaire de son émission, pour la première fois depuis un
interrogatoire dimanche dernier suite à des plaintes pour insulte envers
l'islam et le chef de l'Etat.

   Interrogé pendant près de cinq heures dimanche dernier par le procureur, il
avait été placé en liberté en échange d'une caution de 15.000 livres
égyptiennes (1.700 euros).

   Plusieurs membres des médias critiques des islamistes au pouvoir ont eu des
ennuis avec la justice.

   Le président Mohamed Morsi a quant à lui assuré qu'il restait engagé en
faveur de la liberté d'expression, et a affirmé que les plaintes contre
l'humoriste n'émanaient pas de la présidence, mais de "citoyens" hostiles à son
humour.