«la nation iranienne a déjà prouvé qu’elle n’abandonnerait pas ses principes et idéaux sous la pression de la guerre des nerfs" .
Le président de la commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du parlement iranien , Alaeddine Boroujerdi, a affirmé dans une interview avec la chaîne satellitaire Al-Alam,que "toutes les options sont sur la table au parlement y compris celle d'un retrait pur et simple du TNP".
«Au cas où l’Occident ne reconnaîtrait pas le droit nucléaire de l’Iran et ne resterait pas engagé au démantèlement des armes atomiques, le Parlement iranien examinerait un éventuel retrait du TNP», a déclaré Boroujerdi.
Et de poursuivre: «Il est inadmissible que l’Iran respecte les lois de l’Agence et la teneur du TNP, tandis que les Etats-Unis et l’Occident ignorent les article 6 et 4 du Traité liés à la réduction des ADM et au droit nucléaire iranien . Dans ce cas-là, l’Iran ne verrait aucune raison de faire partie du TNP et le Parlement iranien examinerait cette question».
"Notre feuille de route nucléaire est bien précise et je ne crois à aucun changement majeur après les présidentielles iraniennes dans cette feuille de route. La bombe atomique est notre ligne rouge et nous sommes opposés à la fabrication et au stockage des bombes atomiques et ce refus s'ajoute à nos convictions religieuses, qui comme l'a expliqué le Guide suprême de la révolution islamique n'a aucune place dans notre doctrine défensive a-il souligné".
Et d'ajouter: "Fordow est conçu pour mettre à l'abri les installations nucléaires iraniennes d'éventuelles frappes israéliennes et aucun Etat ne met en danger ses richesses en les exposant à ses ennemis".
De son côté, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a réitéré que «la nation iranienne a déjà prouvé qu’elle n'abandonnerait pas ses principes et idéaux sous la pression de la guerre des nerfs" .
Dimanche soir, lors d’une rencontre avec les parlementaires iraniens, le Président Ahmadinejad a insisté "sur la solidarité et l’unité entre le gouvernement et le Parlement afin de surmonter les pressions et d’avancer sur le chemin du progrès et réaliser de grands plans.
Selon le Président Ahmadinejad, "il ne faut pas craindre les évolutions infrastructurelles si on veut surmonter les problèmes. Les ennemis ne lésinent sur rien pour dégoûter les Iraniens de la république islamique d'Iran, mais le peuple iranien peut tout changer dès qu’il passe à l'acte", a affirmé le Président Ahmadinejad, qui a ensuite insisté "sur une participation massive du peuple aux prochaines élections présidentielles".