L’itention à un prix préférentiel du gaz égyptien illustre très bien la nature des liens entretenus entre le régime déchu et le régime sioniste, basés sur le renoncement aux intérêts arabes au profit d’Israël.
L’Égypte a décidé d’ajuster le prix de son gaz naturel exporté à l’entité sioniste, avec effet rétroactif.
Selon l’agence de presse égyptienne MENA, la décision prise par la Cour administrative suprême sera mise en application par « l’Egyptian General Petroleum Corporation ».
« L’ajustement prendra en considération les évolutions des prix du gaz dans les cours mondiaux du marché et se conformera aux indicateurs des prix du gaz sur le marché consommateur de gaz, a précisé le président adjoint exécutif du comité des affaires juridiques pour le pétrole, Wardani Tuni.
Il a souligné que l'application de cet accord sera rétroactive, pour englober toutes les quantités de gaz depuis le début de l'exportation, et adoptera un mécanisme de révision périodique des prix.
Mais Tuni n’a toutefois pas précisé quelle sera le prix actuel du gaz vendu à Israël, et n’a pas non plus précisé le mécanisme de l’accord rétroactif, et ce qui en découlera comme droits financiers redevables pour le Caire.
L'Egypte produit 6,3 milliards de mètres cubes de gaz par jour, qui sont transportés par gazoducs via la Jordanie vers l'entité sioniste.
En 2005, le gouvernement égyptien avait signé un accord controversé avec le gouvernement israélien pour lui exporter 1,7 milliards de mètres cubes de gaz par an pendant 20 ans, à des prix préférentiels, nettement inférieurs aux cours mondiaux. Le prix à la vente de ce gaz vacillait entre 70 cents et 1,5 dollars par million de Btu, tandis que le prix-coût s’élevait à 2,65 $.
Ce qui alors suscité une campagne acharnée de la part de l'opposition égyptienne qui a appelé à annuler le contrat pour des raisons économiques et politiques, particulièrement celles ayant trait au conflit israélo-palestinien.