Nabil Fayyad révèle certains apects cachés de la vie du chef de l’OSDH
Une source syrienne militaire ayant requis l’anonymat a confié pour notre site anglophone que près de 1500 miliciens ont été tués ces derniers jours, dans des attaques menées par les forces régulières, alors qu’ils rentraient de la Jordanie vers la province de Deraa, au sud du pays.
Le nombre des miliciens ayant péri depuis le début de l'an pourrait s'élever à 3.000 , révèle cette source.
Ce jeudi, l’OSDH a rendu compte de pas moins de 57 personnes tuées mercredi dans un assaut donné par l'armée syrienne contre deux villages de la province de Deraa : Al-Sanamein et Ghabagheb.
Les rebelles ont récemment pris le contrôle dans le sud du pays d'une bande de 25 km allant de la Jordanie à la ligne de cessez-le feu avec l’entité sioniste, sur le plateau du Golan.
Selon cet ONG, « le nombre de personnes tuées par des tirs, des bombardements, lors d'exécutions sommaires et d'accrochages entre rebelles et soldats. Toujours selon cette ONG dont les chiffres ne peuvent être crédibles, les victimes sont 16 rebelles, 12 soldats gouvernementaux, sept femmes, six enfants et 16 autres civils.
L’ONG est soupçonnée de présenter les tués miliciens comme étant des civils, pour ternir l’image des autorités gouvernementales.
Selon le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, "dix soldats avait déserté mardi soir un important poste militaire voisin et s'étaient cachés dans les deux villages. Le lendemain, l'armée a lancé l'assaut".
Catastrophe à Damir
Dans la province de Damas, le correspondant du site Arabi-Press a évoqué « une véritable catastrophe infligée aux miliciens de l’ASL dans la ville al-Damir, proche de Douma.
Il évoque des dizaines de miliciens ayant péri ou gravement atteints dans un pilonnage de l’artillerie gouvernementale contre leur repère.
16 miliciens ont été identifiés sur les pages Facebook de l’insurrection.
Deir Ezzor: des chefs abattus
A Deir Ezzor, les pertes des miliciens se font de plus en plus nombreuses. Plusieurs chefs de milices ont été abattus ou blessée ainsi que tous les membres de la milice « bataillon d’Aicha » dans une attaque à proximité de Wadi el-Eïn, sur la route menant Deir Ezzor à Alep.
Des accrochages ont également eu lieu dans un quartier de la ville, et quatre miliciens ont péri.
Dans la province de Lattaquié, les attroupements de la milice du front al-Nosra ont subi de lourdes pertes dans une attaque des forces gouvernementales.
Un hélicoptère abattu
Et dans la province d’Idleb, un hélicoptère qui transportait des provisions pour les militaires assiégés dans le camp de Wadi Deif, près de Maaret al-Noomane, dans le nord du pays, a été abattu et les quatre passagers ont été tués, selon l'OSDH qui a mis en ligne une vidéo.
Nabil Fayad: Abdel Rahmane pas un professionnel
Qui est le directeur du fameux Observatoire syrien des droits de l’homme, accrédité par les agences occidentales pour leur livrer les informations sur la guerre en Syrie.
C’est l’opposant syrien Nabil Fayyad qui a répondu à cette question pour le site syrien Syria Truth, après s’être informé auprès de ses compatriotes, les habitants de Banias dans le gouvernorat de Tartous, et qui le connaissent très bien vu qu’il a vécu longtemps parmi eux.
Dans un papier intitulé, « Rami Abdel Rahmane, les Frères et les droits de l’homme », Fayyad écrit : « contrairement à Bassam Jaarat, qui était un fonctionnaire de la fonction publique et profitait du régime, alors qu’il l’insulte aujourd’hui nuit et jour, Rami Abdel Rahmane dont les déclarations sont véhiculées jour et nuit par la BBC travaillait dans le secteur privé ».
La défection de Jaarat a soulevé l’ire de certains opposants syriens, accusant cet homme d’avoir un registre de corruption.
Fayyad assure que la véritable identité d’Abdel Rahmane est Oussama Ali Sleimane, et qu’il était appelé le Kurde. Ses parents qui vivaient à Banias, étaient originaires d’Azzaz dans le nord d’Alep. Avant de se convertir au sunnisme, ils appartenaient à la communauté yazdite.
Toujours selon cet opposant syrien, farouchement hostile à l’insurrection armée en Syrie, quoiqu’il ait fréquemment été emprisonné par le régime syrien, Abdel Rahmane n’a même obtenu de brevet d’études scolaires. Il travaillait dans le service sanitaire d’un cinéma de Banias et était connu pour son mauvais tempérament. « Il se disputait quotidiennement avec ses voisins et violentait ses frères et sœurs. Il en est même arrivé une fois à jeter sa tante paternelle par-dessus le balcon, sans la tuer pour autant », rapporte Fayyad.
Et de poursuivre qu’Abdel Rahmane a quitté Banias vers la Grande Bretagne en passant par l’Allemagne et y a travaillé comme garçon de café avant d’obtenir le statut de réfugié politique grâce à l’aide de Parti de l’Unité démocratique Kurdo-Yakti.
Toujours selon Fayyad, Abdel Rahmane a été enrôlé dans l’insurrection syrienne par son beau-frère, Rached Khaddam, qui n’est autre que le cousin d’Abdel-Halim Khaddam, l’ancien vice-président syrien.