Al-Wefaq a appelé ses partisans à "intensifier les protestations et les rassemblements de masse" à partir de ce vendredi et pour dix 10 jours, afin qu’ils coïncident avec le GP de F1.
La police a fait usage de gaz lacrymogène et de bombes assourdissantes pour disperser des centaines de personnes qui manifestaient près de Manama contre le Grand Prix de Formule 1 de Bahreïn, ont indiqué vendredi des témoins.
"Votre course, un crime", ont scandé jeudi soir les protestataires dans les rues du village de Khamis. La nouvelle édition du GP de F1 est prévue du 19 au 21 avril sur le circuit de Sakhir, au sud de Manama.
"Le peuple veut la chute du régime", "A bas Hamad", le souverain bahreïni, a aussi chanté la foule, qui répondait à un appel du Mouvement du 14 février, un groupe qui organise la contestation sur les réseaux sociaux, ont ajouté les témoins.
Des heurts ont éclaté lorsque les forces anti-émeutes sont intervenues pour disperser la manifestation. Des manifestants ont riposté en lançant des cocktails molotov contre elles, selon les témoins.
Mercredi, le principal groupe de l'opposition, Al-Wefaq, a appelé ses partisans à "intensifier les protestations et les rassemblements de masse" à partir de ce vendredi et pour dix 10 jours, afin qu'ils coïncident avec le GP de F1.
Ces actions sont destinées à soutenir "les revendications d'une transition démocratique", avait précisé un responsable du Wefaq, Tahar Moussaoui.
Bahreïn est secoué depuis février 2011 par une contestation populaire réclamant des réformes constitutionnelles dans ce petit royaume du Golfe.