Près de 19 millions d’électeurs sont appelés aux urnes entre 6h00 et 18h00 (10h30 et 22h30 GMT).
Les Vénézuéliens s’apprêtent ce dimanche à élire un successeur à leur « comandante » Hugo Chavez, dans ce riche pays pétrolier.
Près de 19 millions d'électeurs sont appelés aux urnes entre 6h00 et 18h00 (10h30 et 22h30 GMT), après une campagne éclair de dix jours seulement, dominée par l'aura de M. Chavez, décédé suite à un cancer le 5 mars dernier.
Près de 150.000 membres des forces de l'ordre assurent la sécurité des centres de vote dans le pays, dont les frontières sont fermées depuis le début de la semaine sur ordre des autorités qui ont dénoncé des "plans de déstabilisation" fomentés depuis l'étranger, en allusion aux Etats-Unis.
Désigné par son mentor comme son dauphin avant sa mort, M. Maduro, 50 ans, actuel président par intérim après avoir été chef de la diplomatie durant six ans, a appelé à "poursuivre l'héritage du +Comandante+" face aux "bourgeois" et aux "fascistes".
Crédité d'une avance de 10 à 20 points selon les sondages, cet ancien chauffeur de bus et dirigeant syndical s'est notamment affiché comme "le seul garant" des programmes sociaux, financés par la manne pétrolière du pays doté des plus grandes réserves de brut au monde.
En 14 ans, la part de la population touchée par la pauvreté a reculé de manière spectaculaire passant de 50 à 29%, selon la commission économique des Nations unies.
Le chef de l’opposition et rival de Maduro, Henrique Capriles, s'est en outre engagé à mettre fin aux "cadeaux" offerts à Cuba et autres alliés du régime, bénéficiaires de plus de 100.000 barils de brut quotidiens, une "pétro-diplomatie" autour de laquelle le Venezuela a bâti son influence régionale.
M. Capriles, qui jouit du soutien des Etats-Unis, a déjà affronté M. Chavez lors de la présidentielle d'octobre, qu'il a perdue de 11 points (55% contre 44%).