"L’ampleur de ces pertes n’avait pas été prévu."
L’armée d’occupation israélienne a clos sans suite l’enquête sur la frappe la plus meurtrière de son offensive contre Gaza en novembre, qui avait coûté la vie à douze personnes, dont cinq enfants et cinq femmes, a-t-on appris dimanche de sources concordantes.
Le Centre palestinien pour les droits de l’Homme (PCHR), basé à Gaza, a indiqué avoir reçu « le 11 avril deux réponses du procureur militaire annonçant qu’aucun fait de violations pénales ou de violations des lois de la guerre par une instance militaire n’avait été établi dans les dossiers Dallou et Chawwa », en référence à deux raids israéliens, les 18 et 20 novembre 2012, qui ont fait 16 tués au total.
Il s’agit de « deux des plus graves attaques de l’opération israélienne », souligne le PCHR, qui indique avoir « engagé des procédures pénales et civiles et fourni une importante quantité de preuves aux autorités israéliennes » sur les deux dossiers.
L’armée d’occupation israélienne a rapporté dans un communiqué que dans les deux cas cités le procureur militaire avait « décidé qu’il n’y avait pas de base pour ouvrir une enquête pénale ou prendre des mesures supplémentaires ».
S’agissant de « la mort regrettable des membres de la famille Dallou, elle a été causée par une attaque visant un haut responsable (soi-disant) terroriste et d’autres terroristes responsables de dizaines de tirs de roquettes » sur « Israël », indique le texte, prétendant de « précautions prises pour réduire le nombre de victimes collatérales, notamment les munitions utilisées, et que l’ampleur de ces pertes n’avait pas été prévu. »