C’est Joumblatt qui est la pierre de touche dans toute échéance électorale
Des sources proches du chef du Parti socialiste progressiste (PSP) ont révélé que Walid Joumblatt a rencontré le Premier ministre désigné, Tammam Salam, à deux reprises à la fin de la semaine dernière.
Il aurait évoqué avec lui «une ligne rouge qu’il ne peut pas franchir, celle de la participation du Hezbollah et du Mouvement Amal au gouvernement». Il lui a expliqué que lors des négociations portant sur sa désignation, il s’était engagé auprès de ces deux partis à ne pas accorder la confiance à un gouvernement auquel ils ne participeraient pas.
M. Joumblatt a par ailleurs nié que son boycott de la séance parlementaire qui a vu la suspension des délais relatifs à la loi de 1960 soit une manœuvre ou une répartition des rôles avec le Courant du futur, qui a voté en faveur de cette proposition pour ménager ses alliés chrétiens.
«Nous souhaitons vraiment que le Courant du futur se tienne à nos côtés dans la loi de 1960», ont indiqué ces mêmes sources.
Mais M. Joumblatt est conscient qu’un compromis électoral, basé sur une loi mixte (alliant les scrutins majoritaire et proportionnel) verra le jour, tout en prenant en considération ses objections.
Le chef du PSP est confiant qu’il est capable de préserver ses intérêts lors des prochaines élections législatives quelles que soient les circonstances. L’important est qu’une chance soit donnée au compromis alors que des tempêtes frappent la région et la Syrie.
Source : Al Joumhouria-Médiarama