28-11-2024 10:03 PM Jerusalem Timing

Syrie : OSDH, une falsification financée par l’Union Européenne

Syrie : OSDH, une falsification financée par l’Union Européenne

Autre preuve que la « révolution » en Syrie est bel et bien orchestrée

En réalité, l’Observatoire Syrien pour les Droits de l’Homme (OSDH) a été exposé il y a longtemps comme étant une vitrine absurde de propagande gérée par Rami Abdul Rahman, depuis sa maison semi-retirée, en Angleterre.

D’après un article de Reuters de Décembre 2011, intitulé: «Coventry – an unlikely home to prominent Syria activist», Abdul Rahman, admet être un membre de la soi-disant “opposition syrienne” et cherche à chasser le Président syrien, Bachar al-Assad. Après trois courts séjours dans les prisons syriennes, pour activisme pro-démocratie, Abdul Rahman arriva en Grande-Bretagne en 2000, par crainte de rester plus longtemps en prison, la 4ème fois.

“Je suis venu, en Grande-Bretagne, le jour de la mort de Hafez al-Assad et je retournerai quand Bachar al-Assad partira”, a dit Abdul Rahman, se référant au précédent président syrien et père de Bachar, lui aussi, un autocrate.

On ne peut pas trouver une source d’information plus douteuse, compromise et biaisée que lui. Pourtant, ces deux dernières années, son “observatoire” a servi de seule source d’information, pour le torrent sans fin de propagande émanant des médias occidentaux. Peut-être, le pire de tout, est que l’ONU utilise cette source biaisée et compromise de propagande, comme base de ses multiples rapports.

Du moins, c’est ce que le "New York Times" affirme, dans son article récent: «A Very Busy Man Behind the Syrian Civil War’s Casualty Count».

Rami Abdel Rahmane dans son appartement en Grande BretagneL’article du "NYT" admet:
Les analystes militaires de Washington ont suivi son décompte des corps de soldats syriens et de rebelles, pour évaluer la direction que prenait la guerre. L’ONU et les organisations pour les droits de l’Homme chérissent ses descriptions de meurtres de civils syriens, pour les utiliser comme preuves dans de possibles procès pour crimes de guerre. Les organisations de presse les plus importantes, incluant celle-ci, "NYT", citent ses chiffres de pertes humaines.

Pourtant, malgré son rôle central dans cette guerre civile sauvage, le bien nommé OSDH est virtuellement un one-man-show. Son fondateur, Rami Adul Rahman, 42 ans, qui a fui la Syrie, il y a 13 ans, gère l’observatoire, depuis une petite maison de briques semi-détachée d’une rue ordinaire de la ville industrielle de Coventry, en Angleterre.

Le "NYT" révèle également pour la première fois que l’opération d’Abdul Rahman est financée par l’Union Européenne et “un pays européen” qu’il refuse d’identifier. Les revenus provenant de deux boutiques de vêtements couvrent ses besoins minimum, pour rapporter sur le conflit ainsi que des subsides de l’UE et d’un pays européen qu’il refuse de nommer.

Tandis qu’il refuse d’identifier ce pays, il s’agit sans aucun doute de la Grande-Bretagne elle-même, car Abdul Rahman a un accès direct au ministre des Affaires étrangères britannique, William Hague, qu’il a de manière documentée rencontré en personne à de multiples reprises, au bureau du Commonwealth de Londres.

Le "NYT" révèle en fait que c’est le gouvernement britannique qui a localisé Abdul Rahman à Coventry, après sa fuite de Syrie, pour activisme anti-gouvernemental. Quand deux de ses associés furent arrêtés en 2000, il a fui le pays, payant un passeur et trafiquant d’êtres humains, pour le faire passer en Angleterre. Le gouvernement l’a relocalisé, à Coventry, où il déclara se plaire.

Abdul Rahman n’est pas un “activiste des droits de l’Homme”. Il est un propagandiste payé pour ses activités. Il n’est pas différent de la clique de vils menteurs et de traîtres qui trouvèrent refuge à Londres et à Washington, pendant la guerre d’Irak, et de la plus récente débauche occidentale en Libye, et ce pour le simple but de donner aux gouvernements occidentaux un flot constant de propagande et de renseignements, intentionnellement falsifiés, et fabriqués spécifiquement, pour justifier l’action hégémonique de l’Occident.

Rafed al-JanabiLes contemporains d’Abdul Rahman incluent le notoire traître irakien, Rafid al-Janabi, nom de code “Curveball”, qui pavane maintenant en disant qu’il a inventé les accusations sur les armes de destruction massive irakiennes, la casus belli occidental pour 10 ans de guerre, qui a coûté plus d’un million de vies humaines, inclus des milliers de soldats occidentaux, et qui a laissé l’Irak en ruines.

Sliman Bouchuiguir Il y a aussi le moins connu Dr Sliman Bouchuiguir de Libye, qui forma la fondation le racket des droits de l’Homme pro-occidental à Benghazi, et qui clame maintenant, haut et fort que les histoires de Kadhafi massacrant son peuple étaient tout aussi inventées, afin de donner à l’OTAN son prétexte d’intervention militaire.

A l’opposé de l’Irak et de la Libye, l’Occident a catégoriquement échoué de vendre aux opinions publiques une intervention militaire en Syrie, et même sa guerre secrète a commencé à avoir son effet boomerang, alors que le public devient de plus en plus informé que les soi-disant “rebelles pro-démocratie” que l’Occident a armés, depuis deux ans, ne sont en fait que des extrémistes sectaires, combattant sous la bannière d’Al-Qaïda.
L’escroquerie qu’est l’OSDH se dévoile également.

Il est fort peu probable que cette opération d’arrondissage d’angles du "NYT" (NdT: qui, ne l’oublions pas, est un des organes essentiels de propagande de la CIA… Le New York Times est la voix médiatique de la CIA qui donne la ligne du parti…) convaincra ses lecteurs que Rami Abdul Rahman est quelque chose d’autre qu’un nouveau “Curveball”, aidant l’élite entrepreneurio-financière de Wall Street et de Londres à vendre une autre guerre inutile au public.
 

Tony Cartalucci
url de l’article original: http://landdestroyer.blogspot.fr/2013/04/exposed-syrian-human-rights-front-is-eu.html#more