24-11-2024 06:45 PM Jerusalem Timing

Syrie : Israël prépare une attaque chimique, sur le Golan!

Syrie : Israël prépare une attaque chimique, sur le Golan!

Les dimensions économiques des évènements dans la région.

L'armée israélienne a commencé à distribuer de l'Atropine, un antidote aux armes chimiques ( gaz sarin, VX....) aux mercenaires ASL/Al-Nosra/Al-Qaïda et C°, combattant l'armée nationale syrienne, sur le Golan occupé, pour les protéger d'une attaque chimique orchestrée par l'armée israélienne, mais imputée au gouvernement syrien de Bashar al-Assad, pour déclencher une intervention militaire US/OTAN/Israël.

Dans les médias européens, la propagande de guerre s'est récemment focalisée sur l'utilisation d'armes chimiques dans le conflit syrien.

D'abord, il y a eu une attaque chimique, dans la région d'Alep, orchestrée par les mercenaires ASL/Al-Nosra/Al-Qaïda et C°, qui a fait plusieurs victimes, et à la suite de laquelle le gouvernement syrien a demandé à l'ONU de faire une enquête, sur cette tuerie.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-mon, le valet de Washington - on se demande pourquoi la Russie et la Chine l'ont reconduit, dans ses fonctions, sachant qu'il obéit aux ordres de l'administration américaine - en a profité, allant bien au-delà de ce que demandait le gouvernement syrien, pour essayer d'infiltrer des "enquêteurs" de l'ONU, partout, en Syrie, pour une mission à "l'irakienne".

La 2ème Guerre du Golfe avait été déclenchée, par les US et leur "coalition des volontaires", à cause des supposées ADM de Saddam Hussein. Finalement, ce dernier avait détruit tous ses stocks, comme cela a été prouvé plus tard. L'Irak, après des années de guerre, est un pays dévasté, instable, sans parler des centaines de milliers de morts irakiens, conséquence de cette guerre qui continue actuellement via des attaques terroristes d'Al-Qaïda Irak, "dirigées par derrière" par Washington et Tel-Aviv, qui, pour conserver leur hégémonie dans la région, pratiquent la politique du chaos "créatif".

Cette politique, ils l'ont étendu à la Syrie - ils aimeraient, aussi, l'étendre au Liban - en "dirigeant, par derrière", la guerre, par proxis - ASL/Al-Nosra/Al-Qaïda et C° - contre le gouvernement et le peuple syriens.

Dernièrement, les médias assurant la propagande de guerre anti-syrienne ont repris le "scoop" du "Times de Londres" du 12 Avril, rapportant que des forces spéciales britanniques infiltrées en territoire syrien auraient rapporté des échantillons de terre de la région de Damas, qui contiendraient des traces d'armes chimiques.
Aucune précision, néanmoins, sur le lieu exact de la prise d'échantillons, ni la date, et les résultats d'analyse sont toutes aussi floues. Il se pourrait même que ces "armes chimiques", dont les Britanniques auraient trouvé des traces, ne soient rien d'autre que des gaz lacrymogènes.

Ce "scoop" provient du centre même de la propagande de guerre contre la Syrie, Londres, où se trouve le bureau de l'OSDH, qui alimente en fausses informations, depuis le début de la guerre, TOUS les médias de masse européens et américains. Les Britanniques ont une expertise indéniable, en matière de propagande de guerre, qu'ils ont peaufinées, durant la première, puis, la seconde guerre mondiale, et les guerres récentes auxquelles ils ont participé, aux côtés de Big Brother.

Les Israéliens ont, à maintes reprises, menacé d'intervenir en Syrie, pour "sécuriser" les stocks d'armes chimiques réels ou imaginaires et l'administration Obama - et l'OTAN, son bras armé mondial- a déclaré que l'utilisation d'armes chimiques par le gouvernement de Damas était pour Washington un casus belli.

Lors du voyage d'Obama au Moyen-Orient le mois dernier, un centre conjoint de lutte contre les armes chimiques de la Syrie a été créé auquel participent Israël, la Turquie, les US et la Jordanie.

Récemment, ce centre a demandé à l'armée israélienne de distribuer des doses injectables d'Atropine ou des gouttes IV aux mercenaires, qui combattent l'armée nationale syrienne, sur le Golan occupé.

L'Atropine est un puissant antidote contre les armes chimiques, telles le gaz sarin, VX ect... et empêche les effets de l'empoisonnement, tels les nausées, vomissements, crampes abdominales et chute du rythme cardiaque.

Récemment, l'armée israélienne a installé, dans l'une de ses bases, sur le Golan syrien occupé, près de la colonie d'El Rom, située non loin de la ville syrienne abandonnée de Kuneitra, un hôpital de campagne, pour soigner les blessés de l'ASL/Al-Nosra/Al-Qaïda et consorts. Cet hôpital sert donc également à distribuer l'Atropine.

Cette intervention directe israélienne, dans le conflit syrien, se fait en parallèle à "l'aide humanitaire", prodiguée par la prise en charge des mercenaires blessés, en combattant l'armée nationale syrienne, dans le Sud de la Syrie. Ces mercenaires avaient réussi à s'emparer d'une bande de 25 km, dans cette zone, qui longe la frontière jordanienne et la ligne de démarcation avec Israël, jusqu'à la ville syrienne de Kuneitra.
L'armée nationale syrienne vient de lancer une vaste campagne contre les nids de terroristes, installés, dans cette zone, et leurs lignes de ravitaillements d'armes, en provenance de l'Arabie saoudite transitant par la Jordanie

La Syrie n'est pas le seul pays à avoir des armes chimiques, dans la région. Israël a développé et produit, dans son centre de recherche de Ness Zion, des armes chimiques et bactériologiques, en quantité importante.

Une opération, sous faux pavillon : une attaque chimique d'Israël contre "ses alliés" - munis de l'antidote - sur le Golan occupé, peut servir de prétexte, pour mettre en œuvre les plans d'intervention militaire des US/OTAN/Israël, en Syrie. Le gouvernement de Bachar al-Assad, plusieurs fois déjà, accusé sans preuve d'utiliser des armes chimiques, le sera une nouvelle fois. Les forces spéciales US et autres, en stand by en Jordanie, de même que les forces spéciales israéliennes, en stand by sur le Golan occupé, sont prêtes à intervenir au sol, pour "sécuriser" les stocks d'armes chimiques situés dans le Sud de la Syrie, entraînant une réplique de l'armée nationale syrienne.

Le prétexte, pour une guerre ouverte US/OTAN/Israël contre la Syrie, enfin, trouvé !

Cela peut se faire, en Juillet, car la présidence tournante du CSONU sera alors tenue par les Etats Unis, permettant ainsi de neutraliser toute tentative du CSONU - surtout, de la Russie et de la Chine - de mettre fin, immédiatement, à cette blitzkrieg du type guerre du Liban 2006, le temps de détruire les infrastructures syriennes, de neutraliser l'armée syrienne et ses bases, de détruire ses équipements, et de tuer ou capturer le président Bachar al-Assad.

Comme butin de guerre, la Turquie envisage de placer, sous protectorat, le Nord de la Syrie, riche en pétrole et gaz non encore exploités, où vivent majoritairement des Kurdes dont des combattants du PKK, qui ont récemment pactisé avec Ankara, et s'apprêtent à quitter la Turquie pour la Syrie. Alep, convoité par les Turcs, fait partie du butin.

Israël veut aussi sa part du gâteau syrien, et projette d'élargir sa zone d'occupation du Golan, pour mieux exploiter le champ pétrolier qui s'y trouve et dont les premiers forages sont sur le point de commencer, une licence d'exploitation ayant été accordée à l'entreprise israélo-américaine GENIE, dirigée par Effi Eitam, ancien chef d'état-major de l'armée israélienne. Le journal économique "Globes" rapporte que le magnat ultraconservateur des médias, Rupert Murdoch, fait partie des actionnaires et que l'ancien vice-Président américain républicain, Dick Cheney, est un conseiller du projet.

Reste à l'entreprise américaine Nobel Energie, déjà, partenaire de l'exploitation du gaz, au large de la côte israélienne- pressentie, également, pour exploiter le gaz, au large de Chypre - à investir dans l'exploitation du gaz syrien.


Ce qui se joue actuellement, dans l' Est Méditerranéen, c'est une guerre, pour mettre la main sur les ressources énergétiques, encore inexploitées qui s'y trouvent, les principaux prédateurs étant les US/Israël/La Turquie.

En Syrie, c'est via un conflit armé de proxis ; à Chypre, c'est par le biais d'une guerre économique.

Par Mireille Delmarre