"Si un pays est vraiment déterminé à progresser, il y arrivera malgré la pression coloniale et les sanctions".
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui achevait mercredi sa tournée ouest-africaine par une étape au Ghana, a déclaré que les sanctions internationales pouvaient causer "des problèmes" mais ne pouvaient pas stopper le "progrès" de son pays.
"Si un pays est vraiment déterminé à progresser, il y arrivera malgré la pression coloniale et les sanctions", a-t-il déclaré via un interprète après avoir signé des accords avec le Ghana dans plusieurs domaines dont l'éducation et l'agriculture.
"Oui, ces pressions nous ont causé des problèmes, mais elles ne sont jamais parvenues à stopper notre progrès", a-t-il poursuivi.
Les Nations Unies ont imposé quatre séries de mesures à Téhéran pour sanctionner son programme nucléaire et notamment son programme d'enrichissement d'uranium, et les Occidentaux imposent depuis juillet 2012 des sanctions notamment sur les exportations pétrolières iraniennes.
Le Ghana est le dernier des trois pays ouest-africains visités par M. Ahmadinejad lors de sa tournée, avec le Bénin et le Niger, quatrième producteur mondial d'uranium.
Le Ghana, qui compte 25 millions d'habitants, est un gros producteur d'or et de cacao, et a commencé récemment à produire du pétrole.