27-11-2024 04:34 AM Jerusalem Timing

Forage de gaz au Liban: 46 sociétés qualifiées pour l’appel d’offres

Forage de gaz au Liban: 46 sociétés qualifiées pour l’appel d’offres

L’appel d’offres s’étendra du 2 mai au 4 novembre.


  
Quarante-six groupes internationaux ont été qualifiés pour participer à un appel d'offres pour des forages d'exploration de gaz et de pétrole dans les eaux territoriales du Liban, a annoncé jeudi le ministre sortant de l'Energie.

Parmi ces sociétés, 12 --dont ExxonMobil, Shell et Total-- ont été sélectionnées pour participer à l'appel d'offres en tant qu'opérateurs, les 34 autres n'étant éligibles qu'à participer à un consortium mené par une autre entreprise.
Le lancement de l'appel d'offres a été fixé au 2 mai. "Il s'agit d'un nouveau pas en avant en vue de l'entrée du Liban dans le monde du pétrole", a indiqué le ministre, Gebrane Bassil, lors d'une conférence de presse.

Les 12 candidats pour devenir opérateurs sont les Américaines Anadarko, Chevron et ExxonMobil, Total (France), Repsol (Espagne), Shell (Pays-Bas), Maersk (Danemark), Eni (Italie), Petrobras (Brésil), Petronas Carigali (Malaisie), Statoil (Norvège) et Inpex (Japon).

Les 34 autres compagnies comptent des sociétés russes et arabes.   L'appel d'offres s'étendra du 2 mai au 4 novembre, a précisé le ministre, ajoutant que le cahier des charges a été finalisé mais nécessite encore l'approbation du conseil des ministres.

Or le Liban est sans gouvernement depuis la démission le 22 mars de Najib Mikati, mais le ministre sortant s'est voulant rassurant.

"Le Liban a perdu assez de temps. Il est de notre responsabilité de préserver l'intérêt des entreprises envers le Liban (...) nous allons tenter d'éviter tout retard résultant de l'absence de gouvernement", a-t-il dit.
Bassil avait espéré en janvier pouvoir signer des contrats avec des groupes pétroliers internationaux avant la fin de l'année.

Le ministre a de nouveau minimisé le risque de conflit avec Israël, avec qui le Liban est techniquement en guerre. Les deux pays, qui n'ont pas de frontières formelles, sont en désaccord sur le tracé de la frontière maritime.
"Cette question n'influence pas (l'appel d'offre)... Israël mène des opérations de forage loin de la frontière libanaise", a-t-il dit.

Le Liban avait défini ses frontières maritimes et sa zone économique exclusive (ZEE) qui donne des droits souverains pour l'exploitation de l'eau et du sous-sol. Israël avait par la suite soumis à l'ONU un tracé différent.

Aucun des deux pays ne semble prêt à céder, tout particulièrement depuis la découverte, près de la zone disputée de 854 kilomètres carrés, de réserves énergétiques sous-marines susceptibles de générer des milliards de dollars de `revenus.