Il aurait conseillé au président libanais de ne pas signer de décret sans son accord.

Selon un député libanais indépendant, le chef du Parti socialiste progressiste (PSP), Walid Joumblatt, aurait convaincu le président de la République, Michel Sleïmane, de ne pas signer le décret de formation d’un gouvernement qui n’aurait pas obtenu l’accord préalable du Hezbollah.

M. Joumblatt va s’employer à renforcer sa relation avec le président de la Chambre, M. Nabih Berry, et à établir le contact avec le Courant du futur, le plus important pour lui étant d’éviter tout dérapage.

Autres objectifs du chef du PSP, torpiller le projet de loi orthodoxe, faire en sorte d’adopter une loi qui préserverait «la particularité de la montagne», basée sur la convivialité et éviter que les électeurs druzes ne soient pas soumis au bloc électoral chiite dans le caza de Baabda. Il envisage aussi de maintenir de bonnes relations avec le président Sleïmane.

Le député du Courant du futur ajoute que si le président Sleïmane accepte une formule gouvernementale qui ne jouit pas du soutien du 8-Mars, le Premier ministre désigné le lui aurait déjà proposé et il en aurait signé les décrets, indépendamment des positions de Joumblatt et des différentes composantes du 8-Mars. Et si M. Sleïmane était disposé à appuyer une telle formule, M. Joumblatt, habile à trouver des justifications au Hezbollah, l’aurait soutenu.

Al Anbaa (Quotidien koweitien)-Médiarama